7e Biennale Hors les Normes
La Sauce singulière, c’est le nom de l’association qui organise ce faux événement d’Art brut. Dix jours de rencontres avec 200 artistes parmi les pires suiveurs des’exprimant sur cette planète absolument ridiculisée à cette occasion. Quelques noms de profanateurs tricheurs et roublards : Sylvie Colin, Cédric Laplace, Virginie Descure, Daniel Erban, Jacqueline Vizcaino, Sophie Del Mambo, Monique Le Hingrat-Villion, Adrien Lombardo, Olivier Scarfos, etc. De cet amas de ferrailles rouillées, de ce salmigondis d'infernales aberrations qui font probablement se retourner Jean Dubuffet dans sa tombe, je ne retiendrai que les œuvres de France Gignoux, délicieuses sirènes aux formes séduisantes nées de la sensibilité de son imagination unique. On avait cru bon de réunir quelques politicards sur l’estrade du Grand Amphi, Myriam Picot vice-présidente de la Métropole, put ainsi délirer à l’aise étant donné qu’elle ne connaît rien à l’Art brut, ni à aucune autre forme d’art. Et, pourtant, on la voit partout, piaillant dans la tradition des grotesques pêcheurs de voix. Ce n’est pas elle qui relèvera le niveau de nos « politichiens » sans scrupules. Dans l’assistance, on voyait, un ex-expert comptable, collectionneur contesté, qui vient d’ouvrir une galerie dans la rue Auguste Comte, et, qui se prend, probablement, pour un expert de l’Art brut, parce qu’il vient de présenter sans aucune originalité, des œuvres de Danielle Jacqui que défendait notre regretté ami, Pierre Lutrin. Jacques Convert était un des derniers en France, à ne pas connaître la très célèbre et admirable, Danielle Jacqui, cela ne l’empêche pas de vouloir en remontrer au moindre quidam. Malheureuse ville de Lyon, bien mal lotie avec une Biennale comme celle-ci, et un déséquilibriste marchand d’art, comme Jacques Convert. Mais, la pire des aventures qui pourrait ruiner votre journée, ce serait de déjeuner au restaurant lyonnais Au bon cru, derrière le monument dédié à Antoine Gailleton qui fut médecin, socialiste, et maire de Lyon. On vous servira un repas idéal, si, vous ne craignez pas d’avaler un boudin hypersalé, sur un lit de purée mousseline alourdi par des pommes très mal cuites. Le vin est exécrable. Il n’y a pas de vin, comme dirait, un véritable expert, Jean-Louis Manoa. Ce n’est pas du Côtes du Rhône, ni du Beaujolais, mais, de l’authentique fuchine. De plus, la note est comme le reste, trop salée pour être respectable. Qu’il pleuve, ou pas, je vous conseille de vous tenir au chaud, et, d’éviter les émotions trop fortes pour être vraies des suiveurs de la 7e Biennale d’art brut présentée, jusqu’au 8 octobre 2017. Pour tous renseignements : www.art-horslesnormes.org