80e anniversaire de Marie-Thérèse Bourrat...
Le plaisir de retrouver Annie Brau, Sylvie Marion, Georges Dupuy, le Pr. Patrice Queneau, Louis Mazuir, autour de Marie-Thérèse Bourrat, heureuse de recevoir ses amis dans son atelier de la place René Deroudille, où, celui qui fut l'un des critiques d'art les plus éclairés de la seconde moitié du XXe siècle, recevait dans son officine de pharmacien. Incontestablement, Marie-Thérèse Bourrat qui fut capable de résister à tous les courants éphémères de la mode, est à Lyon, la dernière artiste de son niveau dans sa génération avec Lara Rolland. Lorsqu'elle commença à se réfugier intensément, après la mort de sa mère, dans la peinture de fleurs dans son atelier de Bourdeau, en Savoie, certains se plurent à prétendre qu'elle avait perdu la force et l'innocence de ses débuts, où elle peignait l'ambiance familiale. Il n'en était rien. Au-delà des apparences, prenons le temps de ressentir ses bouquets de pivoines, d'anémones ou de lilas. En exprimant la solitude et la souffrance de cette génération de nos grands-parents et parents, enfermée dans d'effrayants mouroirs, Marie-Thérèse Bourrat nous a, une fois encore surpris, en démontrant que son esprit était toujours en éveil, et sa sensibilité, toujours réceptive au monde environnant. Nous ne serions pas étonnés d'apprendre qu'elle vient de s'engager dans la déclinaison d'un nouveau thème... Alain Vollerin