A l'Espace Berthelot, l'Académie des peintres de Montchat invite Janie Petit...
Sous la présidence de deux élus socialistes, Myriam Picot, maire du 7e, et Romain Blachier, délégué à la Culture, qui, certainement préoccupés par l'organisation des primaires de la gauche n'ont pas fait l'effort de représenter, le sénateur-maire, Gérard Collomb. Tant pis pour eux, car l'ambiance était très amicale, et détendue. Claudine Richner, huitième adjointe du 3e, a trouvé quelques mots justes et simples pour dire le climat régnant autour de Michelle Paillard-Carré, peintre, et présidente de cette vénérable Académie qui fut créée par Jean Praxt-Bernard, aquarelliste remarquable (1897-1980). Il faut citer les exposants : Eliane Barbier, Odette Borie, Jacqueline Bretaud, Jacques Gauthier, Marie-Jo Goddard, Michel Gourguet, Henry Grisard, Anne Jacquin qui est la belle-sœur de notre ami, Jean-Louis David qui fut un admirable maire du 6e. Elle peint avec délectation le Maroc, et particulièrement, le port de Rabat, ville qui vit naître le primat des gaules, Mgr Philippe Barbarin qui se souvient avoir rencontré au couvent des Clarisses, la moniale Christilla, sœur du peintre, Jean Couty dont un musée célèbrera, à partir du 17 mars 2017, le talent, tout prêt de la demeure familiale, à Saint-Rambert l'Ile Barbe, Jacques Lancelon, Claude Lutz, Jean Meunier-Curtinet résident et illustrateur de Saint-Tropez, Jean-Paul Monatte, Virginie Ressy qui peint de poétiques hortensias roses, comme le faisaient certains maîtres de la Société Lyonnaise des Beaux-Arts, compagnons de Tony Tollet, Roger Simonetti, Yannis de Michelis honoré du prix spécial du jury par l'Hivernal de Lyon, Louis Houpert, Geneviève Leroy et, Monique Ronzier. L'invitée d'honneur est Janie Petit qui triomphe dans l'usage des grands formats. Totalement libérée, elle présente une vue d'une rue proche de la place Baleine dans le 5e arrondissement de Lyon. Maxime Signaire, président honoraire de l'Hivernal, évoque avec talent l'art de Janie Petit : « Sa boîte de couleur transporte, non seulement, des pigments aux noms évocateurs, mais aussi, des sentiments de tendresse et de curiosité propres à son étonnante féminité. » Rêve, ou, cauchemar, j'ai cru devant les compositions de Bruno Decombe que mon ami, Camille Niogret était ressuscité. Pour un plagiaire, Bruno Decombe est excellent. Il a tout emprunté au vocabulaire de Camille Niogret. Rien de manque, ni le bleu si caractéristique, ni le grand format dans la verticalité. Il faut dire qu'il le connaissait bien, puisqu'il occupe un atelier dans la rue du Bon Gravier, où, habitait le natif de Marboz. Hélas, là, où ce dernier faisait dans l'ésotérisme le plus exigeant, Bruno Decombe patauge dans la paillardise. Le résultat à le mérite de donner un disciple à Camille Niogret. Comme sa famille, on ne peut, et, on peut parfois le regretter, les choisir. Une visite s'impose... Jusqu'au 31 janvier 2017, Espace Berthelot-14, avenue Berthelot-Lyon 7e. Tous les jours de 14h à 18h. Renseignements : 06 82 08 37 48