A l’Orangerie, admirable détermination des artistes du 60e Hivernal…
Maxime Signaire, président honoraire, décrit avec enthousiasme, le cadre accueillant de l’Orangerie: « Ce rendez-vous au parc de la Tête d’Or sera fait de chants d’oiseaux, de cheminements verdoyants et de pelouses émaillées de délicates pâquerettes. » Je pense que depuis sa restauration, l’Orangerie du parc de la Tête d’Or est un des lieux d’exposition le plus favorable à la rencontre des artistes avec un large public. Je félicite le maire de Lyon, Gérard Collomb, et son adjoint à la Culture, Georges Képénékian, pour cette initiative. Il faut venir à la rencontre des œuvres de Guy Béraud, d’Olivier Bouchet à l’aise dans les grands formats, de Geneviève Cornu de plus en plus libre, d’Eloïse Cotty valeur incontestable de la contemporanéité, Nathalie Cuzin dont nous regrettons le choix d’un support défavorable, Renée Delomier évoluant dans des déséquilibres intéressants, Gilbert Duchesne qui démontre qu’il n’est pas doué seulement pour l’accrochage des œuvres des autres, Chantal Hayette à l’aise dans une manière abstraite convaincante, Louis Houpert proche de l’art brut, Jean Imhoff l’une des individualités puissantes du salon, Martinet Claude toujours dans l’admiration de Georges Braque, elle devrait se recueillir à Varengeville, où,il repose, Jean Meunier-Curtinet peut-être bientôt le peintre officiel des régates tropéziennes, Janie Petit sensible aux mutations de la cité lyonnaise, Dominique Phenix flamboyante au service de la « Fleur » héroïne de notre tradition, Marion Pierre-Bissey auteur d’un des plus remarquables envois, à suivre attentivement, Corinne Reymermier nous ne sommes plus dans la sculpture mais dans une prégnante idée du costume, Lara Rolland au sommet de la maîtrise de son art évocateur de personnalités illustres comme Pierre Jacquemon, ou, Myriam Bros, Jean-Paul Schmitt enflammé et enflammeur, il nous réserve d’agréables surprises, Agnès Tiollier progresse, pour chasser le blues, elle déclenche des couleurs joyeuses, etc. Du côté du Salon du Sud-Est moribond, on jalouse l’Hivernal. Malheureux, Jean-Louis Mandon qui tentera En novembre, de dissimuler la ruine de ce qui fut une institution lyonnaise, derrière un hommage à Pierre Combet-Descombes (je crains le pire…), dont on honore, cette année, le 50e anniversaire de sa mort tragique. Nous reviendrons sur cet épique sujet. En attendant, je vous recommande une visite à l’Hivernal. L’Hivernal de Lyon. Peintures et Sculptures. Orangerie du parc de la Tête d’Or, jusqu’au 16 mai 2016. La semaine de 13h à 18h30, et le dimanche de 11h à 18h30. Vernissage le 3 mai 2016 à 17h30