A Mâcon, Albert Le Normand de retour au musée des Ursulines...
En 2006, Marie Lapalus, conservatrice du musée, rendit hommage à l'œuvre d'Albert Le Normand (1915-2013), peintre, auteur de tapisseries et de sculptures. Sept ans plus tard, il quittait ce monde, et, cette année, il aurait eu cent ans. Delphine Paulat, son arrière-petite-nièce, avec le concours de son mari, Renaud Paulat, dirigeant du groupe Alainé, eurent l'idée de réaliser un livre, dont ils confièrent la publication aux Editions Mémoire des Arts, sur la recommandation de Laurent Banbanaste, avocat au barreau de Lyon. Ce beau-livre de deux cent pages, relié, couverture cartonnée avec jaquette pelliculée, était présenté, à l'invitation de Marie Lapalus, ce 2 octobre 2015, au musée des Ursulines, devant une toile d'Albert Le Normand, acquise pour l'institution, par Marie Lapalus. Je fis une amicale conférence, sous les yeux de Bernard Fouque, membre du Rotary mâconnais dont la maman fut peinte par Albert Le Normand, d'Eric d'Alsace et son épouse qui nous invitèrent à voir une admirable toile de la série New York, de Monique Mélinand veuve de Jean Mélinand, designer et membre du groupe Sanzistes, de Christian Souillot, animateur de la galerie Art 7 à Sennecey-le-Grand, de Claude Guichard (arrière-petit-fils de Joseph Guichard, dont le rôle fut si déterminant dans l'école lyonnaise de peinture) qui exposa récemment à la galerie de l'Académie, et surtout, je m'exprimais sous le contrôle d'une oreille experte, celle de Michèle Lequin, présidente de l'association des Amis du musée des Ursulines. Nelly Catherin, conservatrice du musée Chintreuil, fit un passage apprécié, mais hélas, trop bref. Et enfin, nous déplorâmes l'absence d'Anne Comelli, souffrante, qui présente les œuvres de son mari, le peintre Walter Comelli, à la galerie Art 7. Proche du galeriste lyonnais et parisien, Marcel Michaud, du Groupe Témoignage de Lyon, de Claude Idoux, Albert Le Normand, élève de l'école des beaux-arts de Lyon, puis de Paris, fit une remarquable carrière d'artiste et d'enseignant. Remarquable dessinateur, un temps inspiré par De Chirico, puis, par Victor Vasarely, et Nicolas Schoffer, Albert Le Normand se tourna, très tôt, vers la quête de la spiritualité dans l'art, et, dans sa vie personnelle, puisqu'il effectua plus de vingt voyages, en Inde. Voici pourquoi, cet ouvrage s'intitule : Albert Le Normand-La perpétuelle espérance du Beau, du Vrai, du Spirituel, du Soi... L'engagement pour la reconnaissance de son œuvre par ce livre commence, elle se poursuivra, à Lyon, le 15 octobre, à partir de 18h, dans le contexte de l'association des amis de Pierre Marion, 3, rue Saint-François de Sales, puis à Mâcon, à la librairie Cultura, le mercredi 25 novembre prochain, de 13h30 à 19h.