André Robillard et l'Art brut / Musée des Beaux-Arts d'Orléans
Avec la participation du Centre Hospitalier Départemental Georges Daumezon. Il s'agit du catalogue de l'exposition qui était présentée au Musée des Beaux-Arts d'Orléans, jusqu'au 26 janvier 2014. Je vous recommande vivement d'acquérir ce document riche de nombreuses informations, à propos d'un artiste de l'Art brut qui stupéfia l'univers artistique, lorsqu'on vit apparaître au milieu des années quatre-vingt, ses premiers fusils. Né en 1931, André Robillard avait commencé cette œuvre, dans les années soixante. Elle retint l'attention de Jean Dubuffet, et celle de Michel Thévoz, dépositaire à la Fondation de l'Art brut de la collection de l'auteur de l'Hourloupe. Un médecin résumera la situation d'André Robillard, ainsi : son père était garde-chasse, son médecin-psychiatre se nommait Renard, alors il fit des fusils. Raccourci abrupt, peut-être, mais pas inintéressant. André Robillard compose des fusils avec rien, ou plutôt, avec tout. Il ne figure pas à l'origine de l'Art brut, mais, il en est un incontestable tenant. Imaginez ce que la fabrication de ces fusils par André Robillard implique comme analyse du monde à toutes ses époques. La chasse, la guerre, les victimes humaines ou animales, les tueurs, les marchands, les journalistes, les écrivains, et toutes les commémorations de la Grande Guerre, boucherie inimaginable. André Robillard, une victime devenu un héros... Contient des éléments biographiques. Broché. 80 p. Format : 15,5 x 24 cm. 10 €. www.orleans.fr