Après la mort du peintre, Claudius Pralus, le Salon des Aquarellistes lyonnais est en deuil…
Nous avons une pensée sincère, pour Janine Gay qui présida avec détermination le salon des Aquarellistes lyonnais, dont son grand-père, Eugène Villon, en 1935, fut un des fondateurs. Claudius Pralus, avec ses quatre-vingt dix neuf ans, était le doyen de cette organisation nécessaire qui défend les peintres aquarellistes, sans lesquels, une tradition historique française, vivement développée par les meilleurs spécialistes au long de plusieurs décennies, aurait disparu. Il fallait être doué pour le dessin, mais surtout, pour la maîtrise de l’aquarelle qui réclame une vigilance permanente. Claudius Pralus parvenait, jusqu’à ses derniers jours, à obtenir de fabuleux résultats. Claudius Pralus aimait peindre le Cœur de Lyon, la montée du Gourguillon, la pointe de l’Île Barbe (comme le célèbre, Jean Couty), la montée de la Grande Côte, et, le Bon Pasteur, l’église Saint Nizier, etc. Amateur de paysages de montagne, amoureux des effets de neige, Claudius Pralus excellait dans la description du lac des moutons du Mont Blanc, du glacier du Génépi, de la colline des Mimosas, etc Nous présentons à sa fille, Agnès, et, à tous les membres de la Société des Aquarellistes lyonnais, nos plus sincères condoléances. La cérémonie religieuse aura lieu ce lundi 22 juin à 14 heures à l'Eglise St Luc, place St Luc, à Ste Foy les Lyon. Alain Vollerin