Au bord de la Seine, le Slick fêtait ses dix ans...
Le Slick était apparu, en 2006, comme un contre-pouvoir de la Fiac. Il concurrençait aussi un salon maladroit, et heureusement disparu, organisé par Bousteau, et ses amis. Depuis, la revue Beaux-Arts a rejoint les rangs, et perdu son âme. Au Slick, on voit la galerie Oniris, de Florent Paumelle, à gauche en entrant, toujours à la même place, qui représente Claude Viallat, Bruno Rousselot, Christian Bonnefoi, Guillaume Moschini. Le soir du vernissage, nous avons assisté à une performance de Yuki Kobayashi, autour d'une de ses obsessions : The Factory of Universe, à la Chabah Yelmani. Gallery. Beaucoup de galeries françaises (pas toujours très jeunes) trouvent ici un miraculeux refuge qui leur permet de rester dans l'actualité : Galerie Charlot, Galerie Djeziri-Bonn, Galerie Cédric Bacqueville, Galerie Utens, Galerie Binôme, Galerie Valérie Delaunay, Lhoste Art Contemporain, Perception Park, Under Construction Gallery, Progress Gallery, etc. Des noms anglicisés, pour des structures venues de Paris, Lille, Rennes, Arles, etc. Une vitrine, pour de véritables chercheurs, comme : Bruno Rousselot, Laurent Cammal, Emmanuel Barcilon, Rebecca Bird, Lucien Murat qui vient d'obtenir le Prix Arte délivré chaque année pendant le Slick, Marie-Anita Gaube, Leonardo Ulian, Laurent Derobert, Patricia Lambertus, etc. Parmi les six installations réalisées, pour ce dixième anniversaire, nous avons retenu celle d'Ami Humphreys, jeune anglaise qui vit à Paris, qui ornait l'entrée avec un monumental, et foisonnant, arbre de fleurs. Les féministes prenaient le pouvoir, au nom de l'économie numérique collaborative, sous l'étendard des Talentueuses, emmenées par un homme, Pascal Lièvre, et, avec la présence de l'emblématique Orlan. Le Slick demeure fidèle à ses origines, à ses options, sortir des sentiers tracés par l'Art Pompier...