Céline vivant / Editions Montparnasse
Entretiens, biographie. 2 DVD + un livre. Le premier DVD contient les grands entretiens de Louis-Ferdinand Céline pour « Lectures pour tous » en 1957, avec Pierre Dumayet (19'), « Voyons un peu », en 1958, avec André Parinaud (19'), et enfin « En Français dans le texte », 1961, avec Louis Pauwels (19'). Avec une relecture et correction d'un extrait de « Nord » par Céline en 1960 (11'), un entretien sonore jusqu'alors inédit par Renée Canavaggia, sœur de la secrétaire de Céline. Dans le second DVD, on voit le romancier naturaliste Lucien Descaves dire son opposition au choix d'Eugène Dabit pour l'attribution du Prix Goncourt en 1932. Un témoignage de la mythique Elizabeth Craig, dédicataire du « Voyage au bout de la nuit », datant de 1988. Une réalisation pour la bibliothèque de poche intitulée d' « Un Céline l'autre », 1969, durée 106', de Yannick Bellon et Michel Polac, qui contient une superbe aristocratique intervention de Dominique de Roux, dont l'indépendance de pensée fait cruellement défaut depuis sa disparition prématurée. Traîtreusement Michel Polac préfigurant ce que sera son destin de journaliste, et alors que Lucette Almanzor, qui lui avait fait l'honneur de l'accueillir à la maison de Meudon, fit intervenir un forcené de la psychanalyse, s'évertuant après se l'être interdit, à tenter une analyse freudienne du comportement du très honorable Docteur Destouches. Quelle insupportable infâmie ! Pour cette trahison, Michel Polac mérite d'être renvoyé à jamais aux oubliettes de la littérature. Ce documant contient aussi un entretien avec le peintre Gen Paul, affabulateur patenté, violent, qui ne refoulait pas ses ardeurs, lorsque totalement ivre, il s'amusait à briser la glace d'un de ses bars préférés de Montmartre. Le livre signé d'Emile Brami, qui n'a pas écrit que des choses censées sur Céline, et encore moins sur Paul Léautaud, dont il n'a rien lu, dont il ne connaît rien. Léautaud qui fut un dreyfusard de la première heure, un esprit toujours libre, mérite plus de respect d'un plumitif parvenu. Au faîte de la nature humaine, Louis-Ferdinand Céline intérrogeait dans une chanson : "Seras-tu plus dégueulasse mort que vivant?". Ce livret est accompagné de dessins de José Correa (36 p.) 27€. www.editionsmontparnasse.fr