Comédie Odéon, une inauguration houleuse…
Il y en avait aussi beaucoup dans la salle. Comme, Nora Berra prête à tout pour faire parler d’elle. Elle joua les vierges effarouchées, parce que Gérard Collomb, répondant à Laurent Argelier, évoqua la possibilité qu’elle fut un bon coup. Un bon caractère, certainement pas. Nora Berra fut huée. Elle le méritait bien. Encore une qui finira par postuler au fauteuil de maire de Lyon, contrairement à toutes ses promesses. Gégé avait l’air bien fatigué. Il devrait faire comme le Pape, et se mettre en retrait, cela lui ferait le plus grand bien. Laurent Argelier fit le lien, et anima la soirée en professionnel. Quel chemin parcouru, en quelques mois! Philippe Giangreco directeur artistique, et Stéphane Casez directeur ont beaucoup ironisé sur leurs futures demandes de subventions. Comme théâtre privé, ils ont selon moi, le devoir de n’en demander jamais. Ce serait une honte. En effet, ils font dans le rire, le burlesque. Il y a un public pour cela, alors qu’ils fassent la démonstration de leur aptitude à gérer leur lieu, en opposition complète avec les pratiques des théâtreux mendiants de subsides municipaux. Les contribuables lyonnais n’ont pas à payer deux fois leurs billets d’entrée. Laurent Gerra, un des parents de la Comédie Odéon, avec Patrick Timsit (fidèle en amitié, il remercia notre ami Jean-Louis Manoa de l’avoir toujours soutenu pendant ses difficiles débuts à Lyon) et Bruno Gaccio, composa une caricature de François Mollande impitoyable, sous les yeux du sénateur-maire, en droit de se régaler après le sinistre épisode de la Cité de la Gastronomie. Laurent Gerra caricature divinement ce ridicule père Tartandouille qui nous gouverne avec les voix du Front National, plus mal qu’il ne le ferait s’il se nommait, comme le veut Laurent Gerra, Pignouf 1er. Le numéro de French Cancan final était conçu spécialement pour quelques barbons libidineux, parmi lesquels figurent peut-être, Eric Roux de Bézieux et Philippe Vorburger. Comme un serpent à sornettes, Gérard Angel dont la revue ne retient en kiosque, presque aucun lecteur, mais beaucoup plus dans les administrations, aurait convaincu les directeurs du lieu de l’engager pour une revue de presse. Les malheureux, avec le cousin de Gégé 1er, ils ne feront ni recettes, ni économies. Je le crains. Mais, Lyon est la ville du copinage. A notre arrivée, l’équipe de Lyon People faisait des photos, plagiant naïvement le tapis rouge cannois, sans égard pour les invités qui se gelaient tout, et le reste. Parmi les numéros présentés, une gratteuse de guitare, interprétant du Britney Spears pendant que le fil qui la reliait à la technique pendouillait tristement. Pourquoi pas ? Nous avons même entendu, une soprano qui chantait faux, ce qui n’échappa pas à notre amie Pascale, mélomane avertie. A l’heure du pot, Florent Dessus s’agitait beaucoup. Personne n’a encore compris, la motivation de cette perte d’énergie. Nous avons même aperçu Cricri Margoul (Christophe Marguin) tassé dans son fauteuil. Il venait sûrement d’apprendre qu’une enquête serait diligentée sur l’emploi de viande de cheval roumain dans la composition de nombreux surgelés. On nous parle de Findus, et si on étudiait le cas de Brake France, dénoncé en son temps par France 5 ? Une inauguration bien dans la tradition lyonnaise, où les plus comiques étaient dans la salle. N’hésitez pas à demander le programme. Comédie Odéon-6,rue Grolée - Lyon 2e. 04 78 37 69 31