Dado « Horama » / Abbaye d'Auberive
l s'agit du catalogue de l'exposition Dado (1933-2010) présentée au Centre d'art contemporain de l'abbaye d'Auberive, jusqu'au 27 septembre 2015. Contient un portrait de l'artiste par Harry Bellet, journaliste au Monde, un entretien avec Dado par Michael Peppiatt, critique et historien d'art britannique, et des repères biographiques. Harry Bellet n'avait pas grand-chose à dire sur Dado, alors, il a produit un texte court, bourré de références et de citations. Un travail de journaliste-copiste. De la critique d'art ? Harry Bellet en serait bien incapable, où, alors si, quelque chose de bien consensuel, une littérature de fonctionnaire, d'employé ordinaire de bibliothèque. Dado, lui était un nomade. Un être incalculable, plus qu'un marginal, un tourmenté parfois proche d'Hermann Nitsch et de l'art brut. Il eut dans cette école de très nombreux suiveurs que l'on voit exposés à la Fabuloserie et surtout, à l'Aracine dans leur collection, maintenant propriété du musée d'art moderne de Lille, et, à la Halle Saint-Pierre. Horama signifie Vision. Ce mot convient parfaitement à Dado, visionnaire, déchiré et déchireur, déchiqueteur dont la révolte devait inévitablement plaire à Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin, galeriste qui fit don de sa collection au Centre Pompidou. L'événement fut accompagné d'un magistral catalogue, où, figure Dado en compagnie de Réquichot. Très abondamment illustré par des œuvres reproduites en pleine page. Il est dommage que certaines photographies soient un peu embuées. Broché. 143 p. Format : 30 x 24 cm. 32€.