De la géométrie descriptive au palazzo mentale…
La fidélité démontra son efficacité ce jeudi 23 novembre 2017, à la galerie Mémoire des Arts, où, Christine Berger-Mallet, et Pascal Berger recevaient comme à l’époque, où, ils étudiaient aux beaux-arts de Lyon, leurs amis autour de ses œuvres récentes exprimant une très nette évolution de son œuvre. Je crois que jamais un artiste n’est plus près de son public que lorsqu’il est vrai, en traduction profonde de ce qui l’a constitué. Ainsi, on trouve assemblé, et surtout, dans ses dessins, réminiscence de plans, tout ce que Pascal Berger avait appris de ses professeurs, et dont il a conservé le meilleur pour nourrir ses œuvres : la ligne de fuite, la description de l’horizon, la géométrie descriptive. J’apprécie cette idée de passation de valeurs, de partage des savoirs et des savoir-faire. La peinture de Pascal Berger, n’oublie pas non plus, qu’il fut un temps, pas si lointain, où, il était investi dans la sculpture. Je pourrais choisir l’immédiateté, et dire, dans une évidence, qu’il y a quelque chose des Lignes indéterminées du minimaliste, Bernar Venet, dans l’œuvre de Pascal Berger. Mais, je crois que je serais plus précis, en évoquant le nom de l’expressionniste américain, Mark di Suvero, car, il y a là, plus de rigueur, plus d’élan revendiqué, plus de puissance délivrée. Parmi les convives, matelots d’un soir, sur les vaisseaux mentaux de Pascal Berger, on reconnaissaît aussi : Me Henri Parado, collectionneur qui fut président de la biennale d’Art contemporain, Me Laurent Banbanaste et son frère, Me Hervé Banbanaste, Michel Régnier, adjoint à la Culture de la Ville de Vourles, Mme Jeanine Gay, présidente d’honneur du Salon des Aquarellistes, Danielle Perge, artiste, ex-élève de l’école des beaux-arts, Damien Voutay, expert près de Me Debaecque, Georges Bayard bailly de la Confrérie de Saint-Antoine, Eric Truy, chirurgien, Marie Carmen Garcia, sociologue, Frédéric Grosjean, qui fit un parallèle intéressant entre spiritualité et Art chez Pascal Berger, le sculpteur Bachir Hadji qui fut professeur à l’école des beaux-arts et, Thierry Reynaud dont les compositions succèderont à celles de Pascal Berger, sur les cimaises de la galerie. La peinture de Pascal Berger ne peut-être emprisonnée dans une formule artistique. Elle est une manifestation de notre mécanique mentale. Une chambre d’essais psychiques. Elle produit une volonté de comprendre, d’entrer dans un mouvement, d’atteindre à une découverte, à la naissance d’une espérance. Oui, la peinture, dans ce premier quart du XXIe siècle, permet encore de dire une longue écoute de l’univers humain, de ses grincements discrets, et de ses musiquessecrètes et incontrôlées …Jusqu’au 7 janvier 2018. 124, rue de Sèze-Lyon 6e. Du mardi au vendredi de 15h à 19h. de 10h à 13h et de 15h à 18h. Alain Vollerin