Fabienne Gaston-Dreyfus / In Fine éditions d’art
Préface de Emilie Ovaecre-Corthay, directrice de la galerie Jean Fournier. Introduction "A l’épreuve des faits", de son ami d’enfance le peintre et sculpteur Damien Cabanes et en clôture du copieux catalogue, "Les territoires de Fabienne Gaston-Dreyfus" par Camille Viéville, assorti d’un entretien avec l’artiste : "Le corps de la peinture". Fabienne Gaston-Dreyfus explique comment et pourquoi elle s’est appuyée sur le corps à ses débuts. Comment elle a travaillé en silence. Pourquoi elle est partie de formes primaires. Elle évoque les sculptures "Masses" 91 pièces monoxyles, en 2010. "Vous tenez votre pinceau comme un poignard, dites-vous ?" l’interroge Camille Viéville. Fabienne Gaston-Dreyfus répond : "La peinture est un terrain de combat". Le dernier texte, "Des noces qui décoiffent" est de Claire Dumay. Elle écrit : "Dans l’impulsion, l’envolée ; dans la lenteur, l’exploration hypnotique. Être partout à la fois, parce qu longtemps, la surface demeure meuble, ouverte à tous les possibles." Et plus loin : "Pour finir, le moment que je préfère, l’expression de la rage. Tout gribouiller, faire en sorte que rien ne puisse être ôté, ni repris." Entre la gouache fluide et légère et l’huile plus épaisse, elle cherche dans sa gestuelle propre. Elle tente, attend, laisse remonter des réminiscences, tâtonne, jusqu’à ce que formes et couleurs surgissent dans des hors cadres, comme marginaux. Voici quelques pistes, chers lecteurs, pour regarder et comprendre la peinture de Fabienne Gaston-Dreyfus. Bilingue français-anglais. Relié. Format : 26 x 24,5 cm. 188 p. 35€. Paule Martigny