Fiac Off. L'Off(icielle)
L'Officielle, installée tout près de la gare d'Austerlitz, n'allait jamais de l'Off au Ciel. Plutôt terre à terre. Encore une grosse affaire de sous. Le business avant tout. Comme ils sont comiques, ces galeristes et tous leurs artistes qui ont vendu leur âme, et quelquefois, pas seulement au marché... Pour Jennifer Flay et ses amis, les amateurs d'art basiques sont des marionnettes. On peut les obliger à marcher, au sens propre comme au figuré. Alors, ils courraient du Grand Palais au Jardin des Tuileries, du Jardin des Plantes à la gare d'Austerlitz, des berges de Seine à l'Espace des Blancs-Manteaux, sans oublier le Carreau du Temple et sa Young International Artistes Art Fair. Pourquoi, ne pas utiliser un espace proche du Grand Palais ? Pourquoi ne pas repousser le très médiocre Art Elysées, la foire des ringards, et ses 70 paumés, sur un autre lieu des Champs Elysées ? A l'Officielle, comme dans tout l'Art contemporain de tout un peu, et partout. Nous vivons la fin d'une histoire, sans aucun recul, sans humour, au contraire, face à des personnalités creuses qui se prennent très au sérieux, et fières de leur dictature éphémère. Oui, nous avons ressenti une grande impression de précarité, surtout devant les clowns de Folkert de Jong présentés chez Dukan. Un sinistre tour de piste. Claudine Papillon, admiratrice de l'œuvre d'Erik Dietman, nous apparut comme une revenante, une rescapée de temps pourtant pas si lointains. Sa fille, Marion Papillon, 39 ans, fait autre chose, à ses côtés, depuis 2007. Officielle, peut-être, mais jamais efficiente dans la création, et l'innovation.