La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Florence. Portraits à la Cour des Médicis / Musée Jacquemart-André - Culturespaces, et Fonds Mercator

Dimanche, 15 Novembre, 2015 - 11:47

La République de Florence, la noblesse du grand portrait...

Il s'agit du catalogue de l'exposition présentée au Musée Jacquemart-André, jusqu'au 25 janvier 2016, sous la direction scientifique de Carlo Falciani. Un parcours autour de quelques dates historiques : 1494, les Médicis sont chassés de Florence par une décision officielle. 1498, Savonarole est brûlé sur un bûcher, piazza della Signoria (l'emplacement est marqué par un repère au sol). 1527-1530, Deuxième République de Florence, les Médicis sont encore exilés de Florence. 1537, Cosme 1er de Médicis est en charge de l'administration florentine. Charles Quint le fait duc. 1600, Marie de Médicis devient l'épouse du roi de France, Henri IV. Il sera assassiné en 1610. Carlo Falciani évoque les typologies de l'art du portrait florentin au XVIe siècle. Antonio Natali analyse l'oeuvre des peintres florentins, et celle de Raphaël au début du XVIe siècle. Philippe Costamagna décrit le rôle de Raphaël dans l'évolution du portrait républicain florentin. Barbara Agosti et Antonio Geremicca retracent les vies de Vasari et suivent quelques autres sources sur les portraits florentins du XVIe siècle. Nicolas Sainte Fare Garnot, conservateur du musée Jacquemart André, commissaire de l'événement, revient sur l'art du portrait à Florence au XVIe siècle. Une magnifique occasion de revoir des toiles, et dessins de Bronzino, Raphaël, Pontormo, Del Piombo, Publigo, Michel Ange, Quentin Metsys, Franciabigio, Fra Bartholomeo, Ghirlandaio, Fiorentino, Del Sarto, Santi Di Tito, Salviati, Cavalori, etc. Très nombreuses reproductions en pleine page, et de haute qualité. Rappelons, comme le fait, Jean-Pierre Rabelon, membre de l'Institut, et président de la Fondation Jacquemart-André, que l'épouse du fondateur de cette institution, Nélie Jacquemart, parvint à convaincre son mari, Edouard André de constituer une collection de peinture italienne, tournée vers le XVe siècle. L'exposition est accompagnée d'un excellent film qui met en avant les positions des doigts, et des mains, dans la production de portraits, à cette époque précise. Avec un index. Broché, couverture à très larges rabats. 207 p. Format : 28 x 24 cm. 44,95€. Musée Jacquemart-André, jusqu'au 25 janvier 2016