La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Folie textile / RMN / Palais Impérial de Compiègne

Jeudi, 18 Juillet, 2013 - 11:35

La folie textile sous Napoléon III n'eut-elle pas été impossible sans Napoléon Ier ?

Mode et décoration sous le Second Empire. Voici le catalogue de l'exposition au Palais Impérial de Compiègne jusqu'au 14 octobre 2013, produite en partenariat avec le Musée de l'Impression sur étoffes de Mulhouse où elle sera visible du 8 novembre 2013 au 12 octobre 2014. Le commissariat général fut assuré par Emmanuel Starcky, directeur des Musées et Domaines nationaux de Compiègne et Blérancourt, et Isabelle Dubois-Brinkmann, conservatrice du Musée de l'Impression sur étoffes de Mulhouse. Une occasion de comprendre à quel niveau de perfection les techniques de dessin, de tissage et d'impression sur étoffes étaient parvenues sous le Second Empire, tellement injustement décrié après les égarements de la Révolution, Napoléon Ier eut la bonne idée, notamment à Lyon à partir de 1087, de relancer l'activité du dessin pour l'industrie du tissage de la soie. On voit d'ailleurs dans cette exposition un Lé à décor en grisaille d'inspiration rocaille sur fond satin rouge ponceau dessiné à Lyon par Arthur Martin en 1867 pour la Maison Prelle. Maximilien Durand, directeur du Musée des Tissus de Lyon a rédigé un article à propos du fabricant A l'artiste - La soierie lyonnaise. L'impératrice utilisa largement les talents de ces industries pour les appartements impériaux du Palais de Compiègne du Palais de l'Elysée ou celui de Fontainebleau. L'habillement, l'ameublement, des objets font une partie du sujet de cet admirable projet. Avec un glossaire. Broché à très larges rabats. Format : 28 x 22 cm. 144 p. 180 ill. 25€