Gérard Collomb inaugure le Nouvel Institut Franco-Chinois...
Une partie des locaux est dédiée à l'histoire de l'Institut, voulu et conçu par le président Edouard Herriot, en 1921, et à ses élèves les plus glorieux : Zhou Enlai, Deng Xiaoping, et, des élèves de l'école des beaux-arts, Pan Yuliang (1899-1977) ou, Chang Shuhong ( 1905-1994) que nous reconnaissons, sur les documents photographiques de l'époque, où les membres du futur groupe des Nouveaux : Antoine Chartres, Marc Aynard, Jean Couty, Jacques Ballanche, Pierre Pelloux était étudiants. Le président de la Métropole, Gérard Collomb ne manque pas d'un certain courage. Que ne ferait-il pas dans l'intérêt de sa ville, et de ses nombreuses entreprises ? J'ai appris que chaque année notre cité accueillait 5000 étudiants chinois. Gérard Collomb était entouré par Thierry de la Tour d'Artaise, directeur général du groupe SEB, et président de l'Institut, et par sa directrice, Candice du Chayla. Depuis un certain nombre d'années, Gérard Collomb développe des réseaux d'échanges commerciaux, mais aussi culturels, avec la Chine, comme le démontre la présence de Li Ying, dont les œuvres sont inscrites dans le vocabulaire des créateurs de l'art contemporain, à l'image de Javier Pérez, Jaume Plensa, ou, Joana Vasconcelos. Thierry Raspail directeur de la Biennale d'art contemporain, dans sa programmation fait souvent référence aux artistes chinois qui occupent une place prépondérante sur la scène contemporaine, à l'exemple de Cai Guo Quiang que vous retrouverez au Mac, entre le 30 septembre, et le 15 janvier 2017. Li Ying fut formée dans l'équivalent d'une école des beaux-arts, à Pékin. J'ai beaucoup apprécié ses natures mortes, ses théières. Une composition est assez révélatrice du climat régnant au cœur de certaines villes chinoises « Framework », un squelette prisonnier d'un entremêlement de fils en métal, réalisée par Li Ying, en 2014. Elle déclare évoquer un déménagement, suite au programme d'urbanisme, parfois violent, de l'Etat chinois représenté à Lyon, par le Consul, Ju Wang. Le grillage employé par Li Ying recompose les volumes, le noir et blanc vire au gris. Une œuvre pas très originale, mais, rigoureusement construite, en véritable professionnelle. Li Ying est encore jeune, et à l'aube de sa carrière. Vous verrez les œuvres de Li Ying, jusqu'au 16 décembre 2016, à l'Institut Franco-Chinois, 2, rue sœur Bouvier, Lyon 5e. Du lundi au vendredi de 10h à 18h. 04 72 40 56 09 ou contactifc@investinlyon.com Prochain artiste invité : Chen Duxi, en janvier 2017.