La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Gilles Aillaud / Musée des beaux-arts de Rennes / Somogy Editions d’Art

Mercredi, 18 Mars, 2015 - 19:39

Enigmatiquement prophétique…

1928-2005. Il s’agit du catalogue de l’exposition organisée au musée des beaux-arts de Rennes, jusqu’au 17 mai 2015 , et dont le commissariat est assuré par Anne Dary et Laurence Imbernon. Elle ira ensuite au musée Estrine de Saint-Rémy-de-Provence du 30 mai au 30 août, puis, au Frac Auvergne à Clermond-Ferrand du 2 octobre 2015 au 11 janvier 2016. Un catalogue très bien conçu, et largement illustré. Avec des contributions de Didier Semin, de Jean Jourdheuil, d’Elisa Farran, directrice du musée Estrine, de Jean-Charles Vergne, directeur du Frac Auvergne, d’Anne Dary, directrice du musée des beaux-arts de Rennes, et d’Eric Suchère. Comment peindre, et quoi, alors que retentissait encore la déclaration du Manifeste du Nouveau Réalisme, par Pierre Restany ? La peinture de Gilles Aillaud devant laquelle, il est permis d’évoquer le génial autodidacte, Jacques Monory fut le cri d’une génération. Elle n’échappa pas à la vigilance de Michel Troche, lors de l’exposition présentée par la galerie Claude Bernard, en 1974. Gilles Aillaud, disait : « Je peins des choses, je suis absolument incapable de peindre une idée. Je peins des choses, parce que la force des choses me paraît plus forte que toute idée. Pour nier une chose, il faut la détruire, tandis qu’une idée, c’est du vent, on peut toujours fermer l’oreille. » Il y a un domaine, dans lequel, Gilles Aillaud, est vraiment incontestable, c’est celui du décor de théâtre, où il travailla avec les plus grands de son époque. Broché, couverture à très larges rabats. 102 p. Format : 26 x 20 cm. 19€.