Hartung et les peintres lyriques / Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la Culture
Voici le catalogue de l'exposition produite, et présentée par le Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la Culture présidé par Michel-Edouard Leclerc, aux Capucins, à Landerneau, en collaboration avec le Consortium de Dijon et la Fondation Hartung-Bergman d'Antibes, jusqu'au 17 avril 2017, et dont le commissariat est assuré par Xavier Douroux. Artistes présentés : Schneider, Gottlieb, De Kooning, Winter, Degottex, Mathieu, Hantaï, Jaffe, Twombly, Frankenthaler, Polke, Traquandi, Oehlen, Wool, Zurstrassen, Von Heyl, Bradley. Pour Xavier Douroux, directeur du Consortium, il est question d'une : « mise au service de l'entreprise de réemploi prospectif du vocable « lyrique », polémique, comme à son habitude, pour ce faire, il s'appuie sur des textes de Thomas Schlesser, Juliette Evezard, Judicaël Lavrador et Pauline Mari, docteur en histoire de l'art contemporain, qui a aussi rédigé les fiches biographiques des artistes. J'étais heureux de voir citer plusieurs fois, dans la bibliographie, le nom du critique et historien d'art, Michel Ragon, trop souvent oublié, lorsqu'on évoque Hans Hartung. Peut-être, les vertus de la consultation des Archives de la Fondation Hartung-Bergman? Contient des repères chronologiques à propos de l'itinéraire de Hans Hartung (1904-1989). Vous apprendrez beaucoup en lisant le texte, très bien documenté, et intitulé : le machiavélisme de Tapié selon Mathieu par Juliette Evezard, docteur en histoire de l'art. Celle-ci, à propos de Michel Ragon parle d'un « fin analyste ». Voici plus qu'il n'en fallait pour nous satisfaire. Très abondamment illustré, souvent par des reproductions d'œuvres en pleine page. Je tiens à féliciter Michel-Edouard Leclerc, pour savoir redonner d'une main à des manifestations culturelles, ce qu'il vous avait pris de l'autre. Relié, couverture cartonnée avec tranchefile. 212 p. Format : 27,8 x 23,5 cm. 35€. Jusqu'au 17 avril 2017