Inauguration de la Fondation Renaud, le bal des coucous...
Car, c'est par l'amitié des frères Renaud, Serge et Jean-Jacques pour Joannès Veimberg qu'ils protègèrent de toute leur attention, que la Collection Renaud prit son sens avec la Donation effectuée après sa mort par sa sœur, vivant alors dans la région niçoise. Comment, Denis Vaginay qui laissa un mauvais souvenir chez les amateurs d'art par son organisation, en deux temps, d'un hommage lamentable au peintre, Eugène Brouillard, a-t-il pu écarter un tel artiste ? Autre créateur, influent à Lyon, dans les années soixante, Max Schoendorff qui venait d'exposer, à Paris, dans la galerie de René Drouin, l'un des plus prestigieux galeristes parisiens de l'époque. Max Schoendorff, l'ami de Roger Planchon, et de Jean-Jacques Lerrant, journaliste au Progrès. Max Schoendorff, lui qui fonda l'Urdla est très mal présenté. Il est humilié par une toute petite œuvre posée dans un ridicule réduit, aussi visible que dans un four à pain éteint. Son amie, Madeleine Lambert, la femme la plus active et cultivée de cette période, dont l'action à la mairie de Vénissieux et à la Maison du Peuple demeurera à jamais exemplaire, la malheureuse qui laissa une œuvre en formats gigantesques ne doit sa présence qu'à une peinture abstraite qu'elle négligeait au bout de son parcours. Le faux psychologue, Denis Vaginay arriviste compulsif, apprendra à ses dépens que le respect de la vérité historique est une des qualités essentielles d'un bon historien. Demandez-le à Damien Voutay qui croit naïvement qu'un diplôme universitaire fait de vous un historien de valeur. Le buffet innovant et goûteux était assuré par la Cuisinière Nomade, et, le pain de Damien était bio et vivant. J'ai cru un temps à une heureuse reconversion de Damien Voutay, qui maintenant qu'un de ses deux patrons, Etienne de Baecque vient d'acheter une charge supplémentaire, à Marseille, devra assurer des voyages dans la capitale phocéenne, d'où, il reviendra chargé de parfums d'embruns. Certains prétendent que Damien Voutay sent mauvais. C'est absolument faux ! J'ai vérifié ! En revanche, il peut être puant, c'est autre chose. Mais, je lui conserve mon amitié, malgré tout, en souvenir du temps, pas si lointain, où, il revendiquait ma paternité, et, s'abreuvait sur ma terrasse. Cet accrochage vaginesque doit être vu pour les quatre toiles de Pierre Jacquemon, pour les chefs d'œuvres de Marie-Thérèse Bourrat, pour l'admirable composition d'Alphonse Rodet, victime du fisc, pour les photographies vraies d'Alain Kaiser par lesquelles, nous oublions le pseudo intellectualisme de Blaise Adilon, pour les deux toiles de Maurice Ferréol, etc. La présentation de la sculpture hermaphrodite de Geneviève Bohmer qui faisait le ravissement du provisoire adjoint à la culture, Loïc Graber qui fit son coming out sur la recommandation d'un journaliste malveillant, est une offense, quoiqu'on en dise, à la mémoire de cette artiste, si discrète, aimant tellement les secrets et le mystère. Mais, Denis Vaginay ignore ces qualités primordiales pour les Lyonnais. Il piétine notre passé, tout en insultant l'avenir. Vice-président de la Fondation Renaud, il participa à une mascarade architecturale qui consista à détruire le majestueux escalier de l'entrée, conçu par Serge et Jean-Jacques Renaud. Une pantalonnade ! Une tragédie. Une vaste salle, où, furent présentée de triomphales expositions pendant vingt-cinq ans, parmi lesquelles, Lyon, ville secrète cité refuge des singuliers de l'art, ou, l'hommage à Jean-Albert Carlotti, puis, à Jean Martin. Comment, avoir oublié que Jean Couty fit sa carrière, à Paris, chez Katia Granoff, dans les années soixante ? La sélection de Denis Vaginay fourmille d'erreurs. Il est aveuglé par son besoin de reconnaissance, comme son complice, Damien Voutay. J'avais dénoncé de graves désordres dans la gestion des toiles de la Collection Serge et Jean-Jacques Renaud, dont était, responsable l'ex-vice-président, Michel Rivoire, accoquiné avec un priseur sans charge et sans reconnaissance de la part des autorités en vigueur. Ainsi, des œuvres merveilleuses offertes par Thérèse Contestin, des chefs d'œuvres qui figurent dans notre livre : « La Femme labyrinthe », pour être protégées par la Fondation, furent mises en vente publique, et, se retrouvèrent à la devanture de la galerie de la Charité, vendues à vils prix. Un scandale vaginesque ! Je compte sur la vigilance de la nouvelle directrice, Marie-Clémentine Narbonnet. Apparemment, le nouveau Conseil d'administration qui chassa le précédent, auteur d'exactions impardonnables veillera au respect des principes élémentaires par la présence estimable, comme trésorier, d'un expert-comptable, et collectionneur reconnu, Dominique Guinet. Attention, personne ne peut trier pour les vendre, des toiles dans la riche Collection Serge et Jean-Jacques Renaud, ce dernier, doit encore jouer le rôle qui restera le sien de président de la Fondation Renaud. Il n'est pas possible de faire n'importe quoi, sans risquer de sombrer dans la malhonnêteté physique et morale. Il faut voir cette exposition dont la scénographie assurée par Claire Dugard, apporte un vibrant démenti aux élucubrations forcenées de Denis Vaginay qui apprendra, à ses dépens, qu'à Lyon, la route est longue, pour atteindre les sommets. Pourquoi, est-il si difficile de faire monter les Lyonnais au Fort de Vaise ? Judette Emmery, assistante administrative et contact presse, inversera peut-être, la tendance par son savoir-faire. Attention, surveillez les nombreuses activités culturelles proposées, cycles de conférences, visites guidées, etc. Notons que d'autres projets, sans la présence de Denis Vaginey, pourront voir le jour, ici, sous la responsabilité de Stéphanie Rojas-Perrin, en charge des collections et des actions culturelles. Il est possible de voir un hommage à l'architecte, Tony Garnier, dans le cadre du 150e anniversaire de sa naissance. Jusqu'au 1er mars 2020. Fondation Renaud. 27, Bd Antoine de Saint-Exupéry-Lyon 9e. 04 78 47 10 82. Ouverture du mercredi au dimanche de 14h à 18h. Fermeture le 25 décembre 2019 et le 1er janvier 2020. Prix : 5€. fondation-renaud.fr