Jean-Francis Auburtin (1866-1930) / Editions Snoeck – Musée de Lodève
Rétrospective à travers une centaine d’œuvres de l’artistes, huiles, aquarelles, gouaches, lavis, sanguines). Un travail en réseau entrepris en 2013, se poursuit à cette occasion avec les musées de Pontoise. Inscrit dans la longue tradition des peintres sur le motif : Courbet, Boudin, Jongkind, Monet, etc., et attiré par l’impressionnisme et l’école de Pont-Aven, Jean-Francis Auburtin s’inspire aussi du symbolisme. Lors de ses marches quotidiennes, il collecte notes et dessins dans ses carnets, composant son répertoire. L’univers marin prédomine. Qualifié de « portraitiste de la nature » il décèle le caractère intime de chaque lieu. Le paysage souvent traité de manière onirique est support à la mise en scène de nymphes, sirènes, centaures et faunes communiant avec une nature intacte idéalisée, sorte d’Arcadie. Jean-Francis Auburtin privilégie la technique de la gouache dont il superpose les couches, et maîtrise l’aquarelle parfois surlignée à l’encre de Chine, à la japonaise. Avant-propos d’Ivonne Papin-Drastik, conservateur en chef du patrimoine, directrice du musée de Lodève qui assure la direction du catalogue. Contributeurs Essais : « Des baigneuses aux nymphes : Auburtin symboliste » par Jean-David Jumeau-Lafond « Auburtin et l’art japonais : un même culte pour la nature ? » par Aurosi Moreno, assistante de conservation, « Entre ciel et terre » de Francine Quentin. Avec une biographie illustrée. Relié couverture integra. Format : 24 x 28 cm. 160 p. 29€. Musée de Lodève, jusqu’au 27 mars 2022. Et du 23 avril au 21 août 2022 aux musées de Pontoise. Paule Martigny