L’Afghanistan au risque de l’art / Actes Sud et Mucem

Lundi, 23 Décembre, 2019 - 07:02

Kharmohra…

Il s’agit du catalogue de l’exposition présentée au Mucem, à Marseille, jusqu’au 1er mars 2020, dont le commissariat fut assuré par Guilda Chahverdi, et le commissariat scientifique par Agnès Devictor. Kharmohra vient du nom d’une glande extraite du cou de l’âne qui, en séchant,se durcit comme de la pierre et, dit-on, procure le bonheur tout en réalisant les vœux les plus intimes, et donne à voir cette création contemporaine, loin des attentes romantiques souvent portées en Occident vis-à-vis de l’Afghanistan. Une exposition organisée en partenariat avec l’ambassade de France à Kaboul, et, l’Institut français d’Afghanistan. Les commissaires évoquent le souffle des artistes dont on nous présente une sélection : Kaveh Ayreek, Latif Eshraq, Aziz Hazara, Asar Laiq, etc.  Leurs œuvres sont travaillées par une sourde révolte contre les forces oppressives qui s’exercent autant à l’encontre des femmes et des homosexuels, que sur l’ethnie Hazara, historiquement meurtrie, et cible privilégiée des talibans. Bilingue : Français / Anglais. 80 illustrations en quadri. Broché. 160 p. Format : 23 x 16 cm. 25€. Alain Vollerin