La gifle / Editions Montparnasse
A l'origine, il y a le roman de Christos Tsiolkas, où tout commence à Melbourne, par une banale gifle donnée par Harry, le jour du quarantième anniversaire de son cousin Hector, au fils de Rosie, Hugo. Depuis Dallas, nous sommes habitués aux longues séries dans lesquelles s'aime puis se déchire une famille entière, autour d'un maître incarnant le pater familias JR, ici Harry. Mais la société s'étant complexifiée, au nom des droits de l'homme, il faut respecter l'opinion et les multiples protections humanitaires de chacun. Pour cette raison, la gifle est une excellente incarnation de notre société consumériste, tellement semblable dans toute son organisation (économique, culturelle, juridique et surtout vestimentaire). Aux quatre coins de la planète, les humains portent désormais des uniformes communs, physiques et mentaux. La gifle est donc l'histoire de familles grecques, celles d'Harry et d'Hector, mais aussi l'itinéraire de trois amies d'enfance : Anouk, Aisha et Rosie. Aucune des inquiétudes suscitées par la violence des choix ethniques et religieux n'est ici oubliée. Arte diffusera début septembre les huit épisodes de cette série, prix de la meilleure mini-série en 2012, et prix du meilleur acteur : Alex Dimitriades (Harry). Vous pourrez ainsi, selon ce que vous êtes, vous engager autour de l'un ou l'autre des protagonistes : Harry, Hector, Rosie, Aicha, Connie, Manolis, Anouk ou Richie. Une gifle qui provoquera indiscutablement de nombreux remous dans la société française, comme le firent avant elles Desperate housewives et Sex in the city. Au rendez-vous : rumeurs, cris, larmes, sexe (quelques scènes assez hard) et chuchotements, bien entendu. Chaque épisode est filmé par un réalisateur différent. L'intégrale de la série est déjà disponible en DVD. 25€ le coffret de 3 DVD comprenant les 8 épisodes de 52'