Le groupe des Douze toujours très uni…
Sous la présidence d’honneur de Mr le maire du 7e arrondissement. D’accord. Mais, à l’heure, où les cartons furent imprimés, personne ne savait encore qui l’emporterait, et, qui serait désigné responsable de la Culture, pour l’arrondissement. Quelque soit son nom, je crains qu’il ne soit, comme tous ses prédécesseurs, bien inopérant. Car, les décisions viennent du sommet, où la peinture lyonnaise n’est pas très appréciée. L’absence de l’adjoint à la Culture, Georges Képénékian, désormais premier adjoint, était assez significative. Mais, revenons aux beaux-arts, et, commençons par Gilbert Abric qui démontre depuis quelques années, une volonté d’avancer dans sa technique, au service d’une inspiration totalement libérée. Gilbert Abric ne se sent plus obligé de se cantonner dans la description de paysages urbains lyonnais, recherchés par les touristes. Tout au contraire, il confronte la maîtrise de son savoir à des sujets humbles, comme la flaque d’eau et ses mouvements inopinés. Gilbert Abric retient la couleur. Il ne cède plus à son chantage. La preuve d’une sincérité non feinte. Lara Rolland est incontestablement la plus douée, et, la mieux inspirée des artistes présents. Jean-Pierre Eygonnet est un esprit riche d’humour qui fait cohabiter, avec détachement, une composition abstraite proche d’Albert Gleizes et de ses tourbillons inspirés, avec deux caricatures de ceux qui disent sans vergogne, le Bien et le Mal. Exercice périlleux, entre tous. Ici, la sculpture est représentée par Renata Tavernari-Cornu, avec ce qu’elle réussit le mieux, des petites femmes aux formes très opulentes, comme des autoportraits en trois dimensions. Chantal Hayette est engagée sur la voie de l’abstraction lyrique. Elle semble trouver là, un certain plaisir, et des résultats agréables. Mais, pour combien de temps ? Jean Imhoff est certainement un des peintres les plus intéressants de ce salon. Certains, le jugent trop inscrit dans l’histoire, et trop facilement séducteur. Claude Martinet réussit toujours à nous surprendre. Elle présente une nature-morte dans les tons clairs, proche de la perfection, dans un esprit bonnardisant. Dommage qu’elle ne sache pas mieux choisir, plus rigoureusement, ce qu’elle accroche, sur les cimaises. Jean Meunier-Curtinet est fidèle à sa manière et à ses sujets. On ne s’en lasse pas. Janie Petit s’affirme avec régularité. Elle a composé, sur un assez large format, un ensemble capable de rivaliser avec les architectes de cette Confluence, si chère, au maire socialiste de Lyon. Et, si chère, pour les contribuables lyonnais. Jacky Pécheur est à son meilleur, lorsqu’il oublie le corps des dames, et, laisse la place à la flore sans l’intervention d’artifices féminisés. Jack Douillet a toujours le pied marin, comme l’indiquaient ses bateaux, très colorés. Jean-Pierre Gouget peint la montagne, à tous ses sommets, comme il le fait consciencieusement, depuis un certain nombre d’années. Nous avons croisé la souriante présidente, du Salon des Aquarellistes, Renée Fras’Perret. Prochain événement impliquant certains membres du groupe des Douze, le vernissage de l’Hivernal de Lyon, le 13 mai 2014 à 18h30, à l’Orangerie du Parc de la Tête d’Or. Le groupe des Douze. Espace Berthelot-14, avenue Berthelot-Lyon 7e jusqu’au 16 avril 2014 de 14 h30 à 18h30.