La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Le surréalisme dans l’art américain / RMN – Centre de la Vieille Charité Marseille

Mercredi, 26 Mai, 2021 - 14:07

Dali/Ernst/Tanguy/Pollock/Rothko/Johns/Bourgeois

Parmi les auteurs dont la sélection est dirigée par Eric de Chassey, directeur général de l’Institut Nationale d’Histoire de l’Art à Paris : Lewis Kachur professeur d’histoire de l’art à l’Ecole normale supérieure de Lyon, Guitemie Maldonado professeure d’histoire de l’art aux Beaux-Arts de Paris, Scott Rothkopf conservateur en chef au Whitney Museum of Art, Lucas Roussel attaché curatorial, Guillaume Theulière conservateur eu Musée Cantini de Marseille, Sandra Zalman professeure associée d’histoire de l’art University of Houston. Il est question du surréalisme dans l’art étasunien, de l’entre-deux-guerres à l’abstraction excentrique, 1930-1970. L’originalité du projet marseillais réside dans sa volonté de souligner certains échanges transatlantiques réciproques. Le but d’Eric de Chassey commissaire critique de l’exposition est de mettre en lumière que le surréalisme est bien plus présent qu’on ne le pense dans l’art américain. Il revient sur l’attente à Marseille, en 1940 et 1941, des surréalistes au départ des Etats-Unis, tels André Breton, Jacqueline Lamba, Victor Serge, Wilfredo Lam, Benjamin Péret, Max Ernst, Jean Malaquais ou Oscar Dominguez, accueillis sous l’égide du journaliste et militant anti-nazi Varian Fry. Un épisode que les amateurs d’art connaissent bien. Le parcours de l’exposition révèle l’élan généré par ces échanges. L’arrivée de ces artistes à New York fut une révélation pour les artistes américains. Sur la côte est aussi bien que sur la côte ouest, les œuvres surréalistes exposées ont connu une grande popularité, faisant de Salvador Dali une véritable star. L’exposition est coproduite par les musées de la ville de Marseille et la Réunion des Musées nationaux-Grand Palais. Elle compte environ 180 œuvres de plus de 80 artistes mettant en avant les riches collections surréalistes et post-surréalistes des Musées français et américains ainsi que des collections privées. Contient une chronologie de 1931 à 1968. Broché. Format : 23 x 28 cm. 191 p. 39€. Centre de la Vieille Charité jusqu’au 26 septembre 2021. Alain Vollerin. Mémoire des Arts