Le vernissage de la 46e Fiac confirma la réussite de Jennifer Flay...
Lorsqu'elle a pris la direction de la Fiac, en 2003, à la place d'Henri Jobbe Duval la Foire Internationale d'Art Contemporain, dont le comité des galeries était administré par la regrettée, Denise René, célébrait surtout les marchands français, européens, et quelques autres venus des continents lointains. Frieze, la manifestation londonienne, semblait alors un concurrent inégalable. La Fiac 2019 confirme la présence d'une déferlante mondiale de plus de deux cent galeries. La foule des grands jours avait répondu aux sollicitations de Jennifer Flay. La Fiac est désormais, largement, hors les murs du Grand Palais, où, les stands nombreux présentent toutes les tendances de l'art actuel du moderne au contemporain. Parmi les lieux, hors les murs : la place de la Concorde, la place Vendôme, le Jardin des Tuileries, le Musée Delacroix, le secteur Lafayette, etc. Toujours d'incontournables célébrités : Jacques Villeglé, Tomi Ungerer, Tony Cragg, Carlos Cruz-Diez, Gilles Barbier, Miquel Barcelo, Charlotte Perriand, Massimo Vitali, Jean Prouvé, Ugo Rondinone, Yayoi Kusama, Xavier Veilhan, etc. Parmi les nouveaux présents : Simone Subal, Joseph Tang, Jesse Darling, Morag Keil, Eric Baudelaire, Cy Gavin, Diego Bianchi, etc. Nous avons rencontrés Isabelle Bertolotti, présidente de la XVe Biennale de Lyon et, directrice du Mac, Thierry Raspail qui pourrait chanter : Non, je n'ai pas oublié, lui qui dirigea ces deux institutions avant son départ à la retraite, Jean-Paul Albinet et Alain Snyers, du trop ignoré groupe Untel, et, Jacques Halbert, performeur historique, transformé en évêque adorateur de cerises, à l'heure du pseudo réchauffement climatique, alors que notre planète subit les menaces de certains écologistes exaltés, trop jeunes. Olivier Benkemoun qui assume avec plus de clairvoyance la rubrique culturelle de CNews, parcourait les allées pour nourrir son reportage, avec des questions, comme : l'art est-il toujours une valeur refuge ? Tandis que le Breixit menace, il est temps de se poser la question. Une Fiac généreuse, miroir nécessaire, pour dissimuler la crise du monde l'art dans la forme, et, sous tous ses aspects économiques. Alain Vollerin