Les Aventures de la vérité / Fondation Maeght-Bernard Grasset
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--> Peinture et philosophie : un récit. Décidément, il est impossible de surmonter le dégoût que nous inspire la pédanterie, la forfanterie de Bernard-Henri Lévy, personnage définitivement arrogant. La rivalité entre Beauté et Vrai est un débat constant du monde de l'art. La Beauté (défendue par Jean Clair) symbolise le Classicisme. Le Vrai, la Contemporanéité. Rien de neuf, Dr Lévy. Ce catalogue contient des extraits du journal de la mise en œuvre du postulat de ce pénible mégalomane. Là, il se compare à Malraux. Rien ne le rebute. Il est prêt à tout dire, pourvu qu’on parle de lui, pourvu qu’il soit associé à l’histoire de l’art. Pour l’art brut, il n’y comprend rien. Alors, il se fie à ce pauvre Marcel Fleiss. Quelle blague ! Lévy n’est pas nourri de compassion. Voici peut-être son moindre défaut. Et pourtant, à quel point, il est ignoble avec Monique Barbier-Mueller. Son seul défaut est d'avoir résisté. Le petit tyran n’aime pas cela… Tout le monde le sait, il y a bien longtemps qu’Henri-Bernard a fait la démonstration de son incommensurable aptitude à proférer des sottises. Ainsi, à propos d’Anselm Kiefer, il écrit : « Ce n’est plus à Dieu que Kiefer fait concurrence, c’est à la géologie. Mais la géologie en acte. Mais la géologie en mouvement. » Et la géologie, c’est qui, qui l’a conçue ? Pauvre nouille. Bernard-Henri Lévy, le philosophe nounouille, le philosophe « que c’est pas la peine… » Cette exposition, dont il est commissaire à la Fondation Maeght, est aussi une tentative de faire du fric, d’attirer du public, de vendre des tickets d’entrée. N’oublions pas que Henri-Bernard est le fils d’un des plus efficients destructeurs de forêts africaines. Il peut en avoir honte. Son fric pue la misère des peuples africains. Pour cette exposition de démagogue, la presse dans son ensemble n’est pas bonne. Les journalistes sont réticents. Le message du donneur de leçons ne passe plus. Celui qui entraîna Sarkozy et la France, dans la guerre en Libye ne parvient plus à convaincre. Pour la Serbie, Mitterrand avait résisté à Henri-Bernard. Il avait dit niet. Lévy s’en étrangle encore. Non seulement, Henri-Bernard est calamiteux, mais en plus, il est parfois inculte. Ainsi, comment traiter du tableau de 1913 de Fernand Léger « Contrastes de forme », sans citer Albert Gleizes. Alors, que celui-ci venait de publier, un an avant, son manifeste sur le Cubisme, et qu’il régnait en France une polémique, à laquelle était mêlé, Georges Braque. Dommage, pédagogiquement, Monsieur le philosophe. Bernard Henri n’a probablement jamais entendu parler de la Section d’Or. Futilité, quand tu nous tiens !... L’apothéose, c’est la fiche qu’il a péniblement rédigée sur le tableau de Mariano Fortuny, Nudo femminile di spalle. Lévy la gaffe fait une déclaration révélatrice de son abyssale goujaterie : « une Véronique qui repensera, avant de s’endormir, après avoir prié, à ce jeune juif bizarre qu’elle a tenté de soulager un peu... » Et en plus, Lévy ne voit pas le temps passer… Nous si… Exposition Fondation Maeght jusqu’au 11 novembre 2013. Catalogue de 389 p. Format : 25 x 21 cm. Broché + jaquette pelliculée mate. 30€