Lyon Subsistances, Patricia Houg manquerait-elle de consistance ?
Mais, Patricia Houg s’en moque. Sourire lui est étranger. Olivier Ginon, totalement inculte en matière d’Art contemporain lui a confié la direction artistique de la Sucrière. Olivier ce qu’il fait le mieux, c’est de compter ses dividendes. L’arrivée de Gérard Collomb à la tête de la mairie de Lyon a conforté des pouvoirs économiques; ceux de Jean-Christophe Larose, Jean-Michel Aulas, Roland Bernard, Christophe Marguin et ses complices, etc. Sous le regard de François Turcas, et alors que deux malheureux font les frais des excès de pouvoir de Gégé la colombinette : Guy Mathiolon, et maintenant Nicolas Le Bec. La vie lyonnaise est ainsi. Gégé et Quéqué sont les amiraux déjantés de ce navire géré comme une république bananière, dans cette Confluence qui menace de se transformer en réservoir à flatulences. Mais, revenons à la Sucrière. Que faire de la Sucrière ? Telle était la question. Pas facile de recycler, entre deux Biennales d’Art contemporain, cette machine à produire du vent. Cette immense coquille à courants d'air. Il fallait une animatrice compétente. Là, on se demande bien pourquoi on a recruté Patricia Houg, car comme son mari, Olivier Houg, elle n’y connaît rien. On peut vendre de l’Art sans véritable savoir. La preuve. Mauvaise pioche pour Olivier Ginon. Récemment, Patricia Houg était interrogée par un jeune journaliste de T.L.M. Le malheureux plein d'entrain était là pour la bonne cause. On ne sait pourquoi, Patricia Houg faisait grise mine. Le pauvre jeune homme avait fait de son mieux en préparant ce non événement. Plus, il posait de question,s plus la tension montait chez Patricia Houg. On la sentait rugissante, prête à mordre. L’infortuné jeune homme commençait à craindre pour sa personne. Ne vous inquiétez pas, on sait faire. On sait faire, répétait Patricia Houg avec un accent de charcutière du marché Saint-Antoine enrhumée. La Sucrière est ventée. Il faut -être prudente, Madame Houg. Je sais, je sais. On croyait entendre la chanson de Jean Gabin. On veut bien. Patricia Houg sait-elle qu'au fond, on ne sait jamais ? Mais, pour la communication, il faudra modifier quelque chose.