La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Miro / Hazan

Mardi, 27 Novembre, 2018 - 11:12

Un feu dans les ruines...

Réédition du texte de Rémi Labrusse, à l'occasion de l'exposition au Grand Palais, historien de l'art, publié pour la première fois en 2004. Rémi Labrusse est professeur d'histoire de l'art à l'université Paris Nanterre, il prépare un livre sur les liens de la préhistoire et de la modernité à paraître chez Hazan, en 2019. L'exposition Miro (1893-1983) au Grand Palais aura permis de voir l'oeuvre du catalan sous d'autres angles. Miro est sorti de l'image du peintre pour enfants, adepte d'un ludisme facile. Rémi Labrusse nous dit : « On ne peut plus s'en tenir aujourd'hui à l'idée d'un artiste naïvement onirique ou d'un pseudo-mage occupé à inventer joyeusement une mythologie de fortune, comme on pouvait le faire , il y a quelques décennies, aux grands moments de promotion spectaculaire de son œuvre tardive et de son personnage de voyant prétendument enfantin. » Rémi Labrusse poursuit : « Pourquoi ? Parce que dans la situation de crise anthologique majeure qui est la nôtre, où la définition de l'humain et celle de ses modes d'être au monde deviennent des sujets de vertige, l'œuvre de Miro apparaît plus vivement que jamais comme un point de rassemblement : un foyer au cœur duquel l'expérience partagée de la catastrophe est brûlée par une énergie créatrice paradoxale... » Les tryptiques présentées au Grand Palais inscrivent Miro parmi les abstraits les plus lucides de l'Après guerre. Pour aborder Miro avec le sérieux qu'il mérite ! Contient un cahier d'une quarantaine de reproductions en pleine page. Avec un index des noms de personnes, et un autre pour les œuvres. Broché. 416 p. Format : 20 x 13,5 cm. 25€. Alain Vollerin