Musée des Beaux-arts de Lyon, exposition Erik Dietman…
A l’occasion de la donation d’une vingtaine d’œuvres d’Erik Dietman (1937-2002) par la famille Robelin, Sylvie Ramond, conservatrice en chef de l’institution signe là sa meilleure exposition depuis sa nomination. Quatre œuvres de la dernière manière du sculpteur Etienne-Martin, contrastant avec le Cerbère installé au rez-de-chaussée, témoignent de l’amitié qui unissait les deux artistes. Vous devez visiter cet événement qui contient soixante-dix collages, assemblages et sculptures d’Erik Dietman. Soulignons le vigilant engagement de Jacques Caton, collectionneur et président de l’Association des Amis de l’Institut d’art contemporain qui prêta une œuvre de la série des Objets soignés-sparadraps. Nous avons regretté l’absence de Thierry Raspail, qui invita Erik Dietman pour l’exposition entre Lard et l’art, dont le commissaire était Olle Granath, en 1988, à l’occasion de laquelle, nous avons réalisé un film que vous verrez pendant votre indispensable visite. Roland Topor déclara, dans une emphase incomparable (il faut dire qu’ils sortaient d’une bonne table lyonnaise : Chez Léon de Lyon) que Dietman était son artiste. Quel compliment ! Soulignons le travail de Claudine Papillon, épouse d’Erik Dietman qui défend toujours son œuvre dans sa galerie parisienne. En Touraine, le musée Rabelais à la Devinière, qu’admirait beaucoup Erik Dietman, propose une exposition rétrospective qui finira le 5 novembre. Musée des beaux-arts de Lyon, jusqu’au 17 septembre 2018. Alain Vollerin