On n’a rien inventé / Musées de Marseille
Il s’agit du catalogue de l’exposition organisée par le musée départemental Arles antique, présentée au Musée d’Histoire de Marseille, jusqu’au 24 novembre 2019, publié sous la direction de David Djaoui, commissaire scientifique, archéologue territorial. En comparant systématiquement les inscriptions latines des amphores aux étiquettes actuelles, ou encore des pots antiques à de simples boîtes de sardines, tout un pan de l’histoire alimentaire se dévoile et une conclusion s’impose : on n’a rien inventé ! Avec des préfaces de Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille, et, de Martine Vassal, présidente du Conseil départemental, et de la Métropole. David Djaoui nous questionne : Comment aborder la gastronomie dans l’Antiquité romaine ? Il faut étudier l’imaginaire du repas romain, les produits, l’huile, les poissons et coquillages, les céréales, les fruits et légumes, le miel et la pâtisserie, les viandes et volailles, le lait (injustement méprisé par les consommateurs actuels), et les épices, le Commerce, le Vrac, etc. Très abondamment illustré. Une visite s’impose, tout comme l’acquisition de cet ouvrage exemplaire. Éditions Illustria-Librairie des Musées. Relié, couverture cartonnée avec tranchefile. 287 p. Format : 29 x 22,5 cm. 30€. Musée d’Histoire de Marseille, jusqu’au 24 novembre 2019. Alain Vollerin