Paris-Galeries, Geneviève Asse chez Claude Bernard…
Il est aussi très vacant. Les collectionneurs sont-ils terrorisés par la politique : du chien crevé au fil de l’eau de François Hollande Tartandouille, intelligemment définit par François Fillon ? Le climat est tristoune. Comme il est loin le temps où Patrice Trigano flambait à la Fiac! La pluie et le froid qui perdurent ternissent tous les esprits. Heureusement, il y a le merveilleux climat généré par les toiles de Geneviève Asse, chez Claude Bernard. Ce bleu, nous va si bien. Les collectionneurs ont acheté des petits formats, conformément à notre époque de petits enthousiasmes, à prix bas. Pas de quoi retrouver le moral, en entendant les délirants amis de François Hollande Tartandouille déclarer la guerre à l’Allemagne. Je croyais Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, plutôt calme, et capable de se dominer. Le voici qui mène la chasse contre Angela Merkel… Il y aurait de quoi rire… Voici des gens à qui on emprunte de l’argent, et pour les remercier, on les méprise, on les agresse… Pauvre état socialiste, la paix des esprits n’est pas pour demain. Un an de présidence Hollande Tartandouille, et 365 mensonges, aberrations, manipulations, etc… Chaque jour amène son lot. Le versement d’une rançon aux ravisseurs de la famille Moulin-Fournier, etc… Heureusement, il y a la peinture de Geneviève Asse, et bientôt, celle de Jacques Truphémus à partir du jeudi 23 mai à 18 h. L’exposition durera jusqu’au 6 juillet. Une démonstration de la fidélité de la galerie Claude Bernard envers ses artistes. Chez Patrice Trigano, un lieu joyeux comme un tombeau, on rend hommage à Gianni Bertini jusqu’au 11 mai 2013. Gianni Bertini fut une « petite star » de la peinture à Paris, dans les années cinquante et soixante. Il figure dans l’ouvrage fondamental « Vingt cinq ans d’art vivant » de Michel Ragon. A la galerie Seine 51, j’ai vu des dessins au Bic sur papier par Juan Francisco Casas. Très intéressant. A la galerie les Yeux Fertiles, retrouvailles avec la peinture et les dessins de Bernard Saby, un des peintres préférés de l’ami Bernard Clarisse. Bernard Saby eut son heure de gloire dans les années soixante. Proche parfois de Vieira da Silva, il est probable que Bernard Saby infuença le Lyonnais, Jean Janoir, défendu par le critique d’art René Deroudille.