La passion de l'art et de la culture toujours aussi ardente
par Paule Martigny

Alain Vollerin est désormais un être céleste. Son œuvre et son esprit lui survivent, dont ce blog créé avec moi-même en 2011. L'aventure perdure, mais sans ses décapants Coups de Trique. Ils étaient sa signature. Celle d'un esprit libre et clivant : « l’insolence en réponse à l’indolence ». Son édito est archivé et consultable dans la rubrique Coups de Trique.
Continuez à lire blog-des-arts.com où des articles sont régulièrement publiés dans les rubriques Livres, Art, Littérature, Livres jeunesse, BD, Gastronomie et Spécial Fêtes. L'action culturelle et artistique de Mémoire des Arts est toujours engagée dans l’esprit de transmission. Un autre style, mais une même volonté de partage des connaissances. Moins au vitriol, mais espérons le, toujours avec pertinence et dans un souci d’indépendance.
A Lyon, la galerie, 124 rue de Sèze, présente des œuvres de peintres lyonnais de la deuxième moitié du XXe et du XXIe siècle, ainsi que la collection des livres d'art écrits par Alain Vollerin et édités par Mémoire des Arts.
N’hésitez pas à consulter le catalogue des éditions Mémoire des Arts sur memoire-des-arts.com

à nous dire

Souvenirs de la Beat Generation / Centre Pompidou - Hoëbeke

Mardi, 30 Août, 2016 - 13:47

Les photographies d’Allen Ginsberg…

Et, non pas la bite generation… Et pourtant, il en est beaucoup question, tant le sexe était partout. Avec plus d’un demi-siècle de recul, on peut dire que ces pionniers ont très souvent l’air accablé, épuisé, le nez baissé, même dans leur jeunesse. Alors, vieux, ce fut la catastrophe. Des momies, des fantômes, oui, des spectres. Pourquoi ? La drogue ? Le sexe ? Les belles idées font-elles vieillir prématurément ? Ils dénoncèrent, à juste raison, le vieux monde. Ils réussirent à le transformer. Mais, à quel prix ? Celui de leurs illusions, mais aussi de leur santé. Qui se souvient d’Allen Ginsberg, le poète ? les nouvelles générations s’en fichent complètement. Le passé ne leur importe guère. Ils préfèrent vivre dans le présent, sans prévoir l’avenir. Et, ils ont bien raison. Le passé, ils n’en ont pas encore besoin. Ils ne veulent ni regrets, ni remords. Ils ne sont pas comme Allen Ginsberg qui regarda, peut-être un peu trop, du côté de son nombril. Des images illustres : Burroughs, Kérouac, Cassady, Rivers, Bowles, Bacon, Leary, Duchamp, etc. Contient une chronologie des activités photographiques d’Allen Ginsberg réunie par Liliana Milkova, et Arpad Kovacs. Au total, 80 photos annotées de la main d’Allen Ginsberg. La mort rode partout. Beaucoup de nostalgie, pour jouer à se faire peur. Broché, couverture à très larges rabats. 152 p. Format : 29,5 x 23,5 cm. 29,50€. Centre Pompidou, jusqu'au 3 octobre 2016.