The Clock, Centre Pompidou, le temps plus présent que jamais…

Mais, avec beaucoup d’humour, celui qui est contenu dans les milliers d’extraits de films qu’il a vus, puis sélectionnés, pour réaliser ce long document de vingt-quatre heures. 70 ans d’histoire cinématographique. Vous êtes accueillis dans une salle obscure, comme au cinéma, mais là, sur de longs canapés blancs. Vous pouvez rester un jour entier, si vous avez le courage de résister à la faim et à la soif. Au XIXe siècle, les pères et mères venaient au théâtre en famille, avec des provisions. Ils voyaient plusieurs spectacles de suite, en compagnie du grand-père, de la grand-mère, des enfants, et plus si affinités. Dans chaque scène, à un moment de l’action, un personnage se tourne vers une horloge ou regarde sa montre, et ce qui est merveilleux, cette heure-là, est la même que la vôtre à l’instant précis. Quelle féerie ! Et pourtant, la vie déploie ses hasards et ses nécessités, comme dans la vie, dont le cinéma n’est qu’un reflet. Avec le bel après-midi passé devant l’œuvre de William Kentrige à New York, quelques jours avant la chute des Twins Towers, The Clock est une de mes plus belles rencontres artistiques. Je vous la recommande très vivement. Soyez vigilants, jusqu’au 2 juillet, seulement. Ensuite visible au centre Pompidou-Metz. Accès libre, 24h sur 24. www.centrepompidou.fr