Tigres de papier. Cinq siècles de peinture en Corée / Snoeck et Musée national d’arts asiatiques Guimet
Cet événement est aussi l’occasion de commémorer la mission de l’explorateur Charles Varat en Corée. Il rapporta ce qui constitue le jalon de la collection coréenne du musée, considérée comme l’une des plus importantes jamais rassemblées en Occident. Découvrons la culture du « Pays du matin calme », un art empreint de finesse, d’humour et de poésie. Le Groupe Hanwha Q Cells est mécène de l’exposition, encourageant et confirmant les liens artistiques entre Paris et Séoul, les liens qui existent entre le Japon, la Chine et la Corée. Le catalogue présente des peintres lettrés, peintures et paravents au XVIIIe et au XXe siècle, le thème de paravents, la peinture coréenne à paris du XIX e au XXIe siècle, le royaume idéal (XIVe – XVIIe siècle), une voie coréenne (XVIIe-XXe siècle), le monde comme un jardin, paysage, l’imaginaire coréen et confucianisme. Parmi les paravents, des peintures de type illusionniste de livres dans des bibliothèques. Quelque 170 œuvres ; Peintures sur papier, sur soie, encre sur soie, sculptures (bois doré, pierre, bronze) mobilier, céramiques, coffrets en bois laqué, livres, photographies, Les représentations des animaux, des fleurs, des paysages, des personnages sont d’une étonnante délicatesse. Celles très présentes dans l’imaginaire coréen du tigre, du dragon, du phénix, des paysages merveilleux, rêvés ou naturels nous subjuguent. Quant au bouddhisme, au chamanisme et au confucianisme, ils sont exprimés sur tous supports. Avec carte, bibliographie et chronologie. Haute qualité de l’édition. Relié. Couverture cartonnée. Format : 30 x 22,7 cm. 280 p. 39€. Musée national d’arts asiatiques Guimet, jusqu’au 22 février 2016