Tristan Tzara l’homme approximatif / Musées de la ville de Strasbourg
Poète, écrivain d’art, collectionneur. Il s’agit du catalogue de l’exposition présentée au musée d’art moderne et contemporain de Strasbourg, jusqu’au 17 janvier 2016, et dont le commissariat général fut assuré par Serge Fauchereau, avec, pour le musée, le soutien d’Estelle Pietrzyk. Tristan Tzara la révolution poétique par Henri Béhar, Le premier TristanTzara par Eugen Simion, Les livres illustrés de Tristan Tzara par Hélène Besnier, Les revues littéraires et artistiques trajectoires de Tristan Tzara par Franck Knoery. Tzara collectionneur de son temps et d’ailleurs par Fabrice Flahutez, Tzara, Forestier, Barbus Müller : la poésie de l’art populaire par Savine Faupin, Engagement et poésie. Tristan Tzara et les arts africains et océaniens par Yaëlle Biro, Tzara fil rouge du photogramme à travers l’Europe par Clément Chéroux. Tristan Tzara et l’avant-garde roumaine par Ion Pop, « Il n’y a pas d’engagement du poète envers qui que ce soit. » Tzara et la politique par Serge Fauchereau, Tristan Tzara dans les collections de la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet par Marie-Dominique Nobécourt Mutarelli. La biographie fut constituée par Henri Béhar. Comment cet homme-là put-il être communiste ? Il avait pourtant déclaré : « Le Communisme est une nouvelle bourgeoisie partie de zéro, la révolution communiste est une forme bourgeoise de la révolution. Elle n’est pas un état d’esprit, mais une « regrettable nécessité ». Après elle, l’ordre recommence. Et quel ordre ! Bureaucratie, hiérarchie, Chambre des députés, Académie Française. » Hélas, la lucidité de Tristan Tzara fut de courte durée, en 1947, comme une marionnette, il adhérait au Parti Communiste Français. Je vous conseille de visiter cette exposition, et en tous cas, d’acquérir ce très remarquable catalogue. Très abondamment illustré avec des photographies, et des œuvres. Avec un index. Broché. 354 p. Format : 24 x 18 cm. 35€.