Une célébration parfaite en souvenir de Jean-Pierre Eygonnet…
Il a fallu attendre six mois, après le décès de notre ami, Jean-Pierre Eygonnet, que j’avais connu par un ex-enfant de troupe lyonnais, Pierre Lutrin, auquel j’ai consacré un livre. Les trois enfants de Jean-Pierre Eygonnet, Philippe, Pierre et Muriel, et les petits-enfants Florian, Alexis, Nicolas, Juliette, Tom, avec le soutien de Chantal Berger, et du père Reynaud, on trouvé le juste climat pour rendre l’hommage qu’il méritait à cet homme de parole, d’engagement, amateur d’art et de peinture, en particulier, qui fut ce chirurgien militaire, fidèle à la profondeur de sa passion pour la vie, et l’humanité qu’il cultivait sereinement, sans éclat inutile. Nos meilleures pensées furent pour l’épouse de Jean-Pierre Eygonnet, Jacqueline, malheureusement absente, pour raisons de santé. Dans l’église de Vaugneray, raisonna d’abord le Requiem de Gabriel Fauré, l’ambiance était installée, allégorie rigoureuse de nos plus fortes passions humaines. Jean-Pierre Eygonnet faisait de la peinture avec délectation, d’abord dans la composition de paysages enchanteurs, portés par une quête sincère de la lumière, puis, il se tourna vers l’abstration lyrique, très infuencé par le peintre Jean Atlan, ami du romancier, critique d’art, et historien de l’architecture, Michel Ragon qui hélas, vient de nous quitter le 14 février dernier. Je veux aussi rendre hommage à notre amie, généreuse et loyale, Lara Rolland, si douée, longtemps présidente de l’Hivernal de Lyon, où lui succède Chantal Hayette, elle aussi attirée par les valeurs de la peinture abstraite. Avec le concours de Daniel Petit, l’Hivernal de Lyon rendra hommage, lui aussi, par la présentation de quelques toiles au talent indiscutable de Jean-Pierre Eygonnet qui participait également au groupe des Douze avec Janie Petit, Geneviève Cornu, Jean Meunier-Curtinet, Chantal Hayette, Agnès Tiollier, Maryvonne Marguerin, Jean-Paul Schmitt, Catherine Lesaffre, Jean-Michel Reviran, etc. Un dernier adieu à notre ami,Jean-Pierre Eygonnet fut précédé par l’Ave Maria de Charles Gounod, avant que nous ne nous séparions dans un profond recueillement. Alain Vollerin