27 septembre 2014, dernier acte de la tragédie de la Vente de la collection Bullukian.
La minable pantomime continua dans l'Espace Ecully où, Jean-Pierre Claveranne, sinistre président de la Fondation Bullukian, après avoir exigé tel un policier, des heures les plus sombres de l'occupation allemande, les papiers d'identité des membres de son auditoire, déclara que le produit de cette vente irait à la communauté arménienne. Menteur ! Comment croire en la parole d'un tel entartandouilleur, disciple de François Hollande, capable de changer d'objectif, comme une girouette. Au début, il vendait par manque de place, ensuite pour construire l'édifice de la place Bellecour, après pour soutenir la recherche médicale, et maintenant, pour soutenir les Arméniens. Bravo l'artiste, merveilleux le prestidigitateur !... Dommage qu'il ait auparavant à jamais souillé la mémoire du plus noble des mécènes arméniens, Napoléon Bullukian, en vendant sa « Malmaison » de Champagne-au Mont-d'Or qui sera très prochainement, et impitoyablement détruite par son nouveau propriétaire, la société Foch immobilier. Quel crachat de la part de Jean-Pierre Claveranne, et de son compère, Georges Képénékian, à la face de tous les Arméniens qui se reconnaissent dans le parcours exemplaire de Napoléon Bullukian !...Quatre priseurs associés pour cette exaction : Anaf, Jalenques, Martinon, Vassy. Pour eux, rien d'autre que l'argent n'a de valeur. Rien. Suite au dépeçage de La Malmaison, on a bradé un présentoir à étagères pour 70€, un meuble formant pétrin pour 140€, une belle armoire en bois naturel du XVIIIe siècle pour 300€, une suite de trois fauteuils pour 250€, un lit chinois fierté de Napoléon Bullukian pour 1100€, un lot de 23 médailles en argent pour 500€, un guéridon pour 30€, le piano demi-queue de Léa Bullukian pour 320€, etc, etc. La sordide braderie de toute la vie d'un arménien courageux et exemplaire. Et la peinture, me direz-vous ? Elle aussi fut humiliée. Quelle responsabilité pour le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, et pour son adjoint, Georges Képénékian ! Quel déshonneur ! Un Maurice Montet à 300€, un Chavan pour 100€, un Quintaine à 240€, une sculpture d'André Tajana pour 120€, le magnifique Théodore Lévigne qui trônait au dessus de l'escalier de l'entrée pour 1200€, une composition de Sandrine Cerdan qui obtint le Prix de la Fondation pour 100€, une toile du regretté professeur Martin pour 350€, une grande tapisserie de Maurice Ferréol tissée à Aubusson par le célèbre Raymond Picaud pour 1700€, un chandelier de Couty pour 800€, etc. Jean Fusaro n'échappe pas à la décote préméditée par les esprits malveillants, à l'origine de cette initiative. L'infamie absolue vint de la vente des toiles de René Chancrin : une nature morte au coquillage pour 900€, une église romane à Tournus pour 400€, la fabuleuse nature morte au jambon pour 900€, etc, etc. Il se trouva un acquéreur, probablement de l'extérieur, pour un magnifique fauteuil de dignitaire chinois à 370 000€, ceci démontre la haute qualité des choix de Napoléon Bullukian. Il fallait plus de publicité pour cette vente, et non pas, cette dispersion en catamini. Heureusement, il y eut quelques familles arméniennes déterminées, pour sauver l'honneur de Nalbandian, d'Aivazian, de Bedrossian, etc. Quel mépris pour le souvenir du professeur Pierre Marion ! J'ai honte de cette impitoyable journée du 27 septembre 2014. Mais, cette vente était illégale, et ses organisateurs devront rendre des comptes...