Ayrault le bouledogue à la télé, tente de se transformer en bon berger
Comme il avait l'air mal à l'aise dans des Paroles et des Actes sur la 7 ! Pauvre Jean-Marc, répondre à un interview le fait souffrir comme un hérétique soumis à la question. Pujadas se fit admonester. Nathalie Kosciusko-Morizet fut plus mal traitée que Cécile Duflot à l'Assemblée, il y a quelques semaines. Ayrault n'est pas un héros. Vous l'aviez bien compris. La galanterie ne figure pas dans le cadre de son éducation. C'est un barbon politicard à l'ancienne. Un vrai méchant qui ne parviendra jamais à nous convaincre de sa bonté, malgré ses grimaces télévisuelles. Ayrault est un militant buté qui croit qu'il a raison surtout lorsqu'il à tort. Comme il est laid, lorsqu'il se mord les lèvres, contenant avec peine son dépit. Effrayant, bigre le vilain croquemitaine ! Fini le temps de la campagne pour l'élection présidentielle, où les journalistes servaient la soupe tous les jours à son camarade Hollande dans un élan d'anti-sarkosysme frénétique. Consciente d'avoir installé au pouvoir une bande d'incapables sans connaissance des dossiers, dont elle découvre l'importance, maintenant qu'elle a le nez dedans, la presse dans sa majorité fait machine arrière. François Lenglet ne joue plus les comiques de l'économie libérale. En effet, plus rien ne peut apaiser la peur des français, et surtout plus ses pitreries. Hervé Gattégno, du Point, est un homme responsable qui en fin d'émission refusa d'accorder une bonne note à la très médiocre prestation de celui dont on se doute que vite épuisé, il ne tardera pas à rendre son tablier de premier sinistre. Trois heures d'ennui pour les téléspectateurs. Heureusement, beaucoup eurent bien raison de partager la résolution régénérante d'optimisme de Liam Neeson dans Taken sur M6. Qui ferait, j'en suis persuadé un meilleur premier ministre que Jean-Marc Ayrault.