Brake France pollue la cuisine française…
C’est dire si le mal s’étend. Brake France vend du temps libre à des cuisiniers qui n’ont plus envie de travailler, mais qui veulent tout de même passer à la caisse pour récolter les picaillons. Installée à Limonest, à côté de Lyon, Brake France a perverti plusieurs chefs de l’association des Toques blanches lyonnaises. En effet, Christophe Marguin et Joseph Viala servent toujours de caution à la Société Brake France partout présente sur le territoire. Alain Ducasse peut avoir honte de lui. Représentant de la cuisine française à l’étranger, il a signé un contrat avec Brake France. Il participe donc ignominieusement à la publicité de ces effroyables marchands de misères agro-alimentaires qui polluent l’univers de la restauration quotidienne. Les chefs veulent du temps. Pas pour s’instruire les malheureux. Pour quoi faire ? On se le demande. Pour cuisiner ? Non ! Ils n’aiment plus cela. L’image d’Alain Ducasse, de Christophe Marguin et de Joseph Viola place les futurs clients de Brake France en confiance. Nous sommes en pleine duperie. Heureusement, il demeure quelques chefs respectables. Je salue au passage Laurent Gazel à Lyon, Au Comptoir à ma Table, qui tous les jours prépare pour ses fidèles clients des recettes rares et mitonnées avec soin. Il fait une crique lyonnaise aux grenouilles, un geste anthologique simple, mais inégalé. Honte sur ceux qui ouvrent des boîtes, ou des sacs en plastique pour vous servir des plats à la mode d’hier. Je vous donne un conseil d’ami. Pour déjeuner, choisissez toujours un restaurant à la carte courte. Un plat du jour (entre 8,50€ et 10€), plus deux ou trois suggestions, plus un dessert. Méfiez-vous des ardoises aux listes interminables. Sinon, vous risquez de braker, et là, vous vivrez dangereusement. Soyez vigilants ! Votre santé l’exige…