Coup de cœur : Je tiens à saluer le départ de Gaby Caillet !...
J'ai vu Gaby Caillet, sous le pseudonyme de Gaby Teillac, pour la première fois, sur la scène de la salle des fêtes de la Croix-Rousse qui n'était pas encore la Maison de la Danse. Nous étions en 1966 ou en 1967. J'avais accompagné une petite amie gymnaste. Gaby était alors splendide dans son costume de scène. En vérité, Gaby Caillet travaillait dans la mécanique industrielle, et ses locaux étaient situés dans la rue du Mail. Je ne savais pas encore qu'une vingtaine d'années plus tard, alors, qu'il était devenu le maire du quatrième arrondissement, sur la liste conduite par Michel Noir, je participerais à la Commission culturelle, où, figuraient le pharmacien et critique d'art, René Deroudille, et le peintre, Camille Niogret. Je me souviens du jour, où, Gaby, nous avait réunis pour recevoir le sculpteur, Georges Salendre, venu en voisin, pour offrir une de ses œuvres magnifiques représentant un couple d'ouvriers tisseurs. Georges Salendre voulait qu'elle soit installée dans le petit jardin jouxtant la mairie. Ce qui fut fait par les soins de Gaby Caillet. Cette œuvre rayonne désormais, près du boulevard des canuts. Nous pouvons dire que cet emplacement est judicieux. J'ai donc œuvré aux côtés de Gaby Caillet, pendant un mandat, avant de suivre René Deroudille qui ne voulait plus paraître dans les séances de la Commission culturelle. J'ai souvent impliqué Gaby Caillet, toujours à l'écoute, dans mes projets, comme celui d'une émission de télévision « libre » réalisée en pionnier, avec le regretté, Paul Bublex. Avec Gaby Caillet, nous avions l'habitude de nous retrouver au comptoir du bistrot des Dombes, où, nous pouvions boire un des meilleurs vins blancs de la région. J'ai appris, tardivement, la mort de Gaby Caillet, homme de parole et de convictions. Hélas, je n'ai pas pu me rendre à ses funérailles, et je le regrette. Je présente à toute sa famille, mes sincères condoléances, ainsi, qu'à ses nombreux et fidèles amis.