Débat ses préliminaires de la Droite, sur TF1, Copé se fait moucher...

Vendredi, 14 Octobre, 2016 - 10:03

Copé aussi traître et dangereux qu'un Bayrou...

Personne n'a oublié le camouflet que Jean-François Copé infligea à François Fillon, il y a quelques années, lors de l'élection du président de l'UMP. La Droite républicaine offrit alors une très vilaine image. Les journalistes vendus à tous les systèmes se réjouissaient. Les micros baillaient de plaisir, la gueule ouverte. François Fillon ne méritait pas cette basse manœuvre de Copé. Quand on pense que cet être peu fiable voulut nous faire croire qu'ils étaient réconciliés. Pendant cette émission, où Bouleau et ses deux comparses enfermèrent les politiques dans un carcan de questions « polémiques », nous avons appris que Copé aimait les burkas. Il déclara qu'il avait soutenu intensément le projet de loi opposé au port de la Burka. Il s'en attribuait tout le mérite. Et là, il se fit « moucher » impitoyablement par François Fillon qui lui imposa un démenti définitif. Copé se défendit. J'insiste. Je me permets d'insister. Alors, Nicolas Sarkozy est intervenu en soutien de François Fillon : Jean-François tu n'avais pas les moyens de porter seul ce projet ! Et pan, dans les chicots ! Noël approche. Faites un cadeau sympathique à Copé. Offrez lui une burka !... Pendant deux heures, Alain Juppé s'est souvent pris les pieds dans le tapis. Sa mémoire lui jouait des tours. Il avait des trous. Il balbutiait. Triste image d'un mou formaté par le fourbe Chirac. François Fillon eut le discours le plus ferme, ses analyses furent souvent pertinentes. Nathalie Kosciusko-Morizet était « ébravagée », comme à son habitude. Elle peinait à contenir cette exubérance qui fit perdre à la Droite la mairie de Paris, et donna une victoire trop facile à la vaisoise, Anne Hidalgo. Bruno Lemaire démontra qu'il était incompétent, trop cloisonné dans une attitude politicienne à la Michel Noir, racoleuse et basée sur des principes de communication devenus de trop vieilles méthodes électoralistes. Lui aussi balbutia des chiffres et des références. Mauvais élève qui n'avait pas assez bien appris ses leçons. La révélation absolue, ce fut Jean-Frédéric Poisson, député et président du parti Chrétien Démocrate, depuis la fin 2013. Comme, il était moqué par les journalistes sbirisés par Hollande. Professeur de philosophie à la Sorbonne, il fit la démonstration de la qualité de ses références, de son expérience, et de ses compétences. Il ferait un excellent premier ministre, bien supérieur à un Valls, ou, à un Raffarin. Ce poisson nage en eaux pures. Mais, celui qui fit la preuve de sa profonde compétence, fut incontestablement, Nicolas Sarkozy. Il a échappé à tous les pièges, et surtout, à l'incisive question d'un téléspectateur branché sur Internet. Nicolas Sarkozy garda son calme en permanence. Bravo ! Il fut excellent. A voir la tête d'Elisabeth Martichoux, remplaçante d'Olivier Mazerolle sur RTL dans la matinale d'Yves Calvi, à la fin, on comprenait qu'elle espérait des larmes, et peut-être du sang l Heureusement, les candidats ne se trompèrent pas de cible. Ils attaquèrent François Hollande dans toutes ses erreurs, ses outrages et ses errances. Une image positive et plutôt rassurante de la Droite républicaine française. Un démenti à toutes les manœuvres et les espérances d'une Gauche manipulatrice et désunie...