Ducasse Alain, de l'excellence à l'ambivalence polluante...
Ducasse, né dans un milieu modeste du Sud-Ouest de la France, vit à Monaco. Il était accueilli par un des barons de la presse de gauche, Jean-Marie Colombani, sur Public Sénat, la télé officielle du pouvoir socialiste. Alain Ducasse serait-il devenu Monsieur Ducasse les pieds ou même Ducasse les c … ? Il sait tout faire. Il veut tout faire. Sauf qu'à la fin, il ne sait plus rien produire que des objets à la mode, à l'exemple de son dernier livre Ducasse à New York. La couverture est quelconque, et tous les concepts sont piqués à droite ou à gauche, et surtout chez Glénat qui compose depuis ces dernières années, quelques-uns des plus beaux livres dédiés à la gastronomie. Dans les Ducasse, il y a bien longtemps que je préfère Isidore. Plus de vraie poésie, d'élégance naturelle, de convictions sincères, d'engagements. Alain Ducasse serait-il devenu un ogre ? Il a de l'argent. Il a compris le fonctionnement du monde. Alors, il joue sur tous les créneaux. Côté haute gastronomie, pour lui Paris est désormais secondaire. Il célèbre Monaco, New York et Tokyo. Ducasse a tout perçu de la cuisine Nature. Mais, il fait tout de même dans les repas pour collectivités. Contrairement à certaines tambouilles Alain Ducasse voudrait-il nous laisser penser que l'argent n'a pas d'odeur ? Et bien, non. Il arrive que l'argent pue. Surtout, lorsqu'il vient des caisses de Brake France qui polluèrent plus d'un étoilé. Quand on a signé, comme Alain Ducasse, un contrat avec Brake France, on se fait discret sur les vertus de la cuisine biologique. N'est-ce pas, Alain Ducasse, le monégasque ? Quand je pense à la façon ignoble dont le premier ministre a traité Gérard Depardieu, victime d'une vengeance politichienne après la défaite de Nicolas Sarkozy. Je suis atterré de voir Jean-Marie Colombani, comme un canichou emmailloté dans son sectarisme, aduler Alain Ducasse, et lui offrir une publicité dont il n'a pas besoin. Il y a là des souvenirs d'alcôves politicardes qui devraient révolter les électeurs, et tous les gastronomes français. L'image d'Alain Ducasse est ternie à jamais.