Emilie Besse est journaliste sur Canal +...
Que ne faut-il faire comme pitreries, dire comme niaiseries, quand on est jeune, jolie, pour intégrer la rédaction de l'émission d'Ali Baddou sur Canal + ? Emilie Bresse connait le challenge, et apparamment, elle est prête à remplir toutes les conditions, à sauter tous les obstacles. On rigole. On rigole. Mais, l'information ne gagne, ni en indépendance, ni en qualité. Emilie Bresse participe joyeusement à la désinformation des téléspectateurs. Elle répète niaisement, ce qu'on voit et entend partout ailleurs. Pas le moindre investissement personnel dans les propos d'Emilie Besse, au contraire, la même bouillie infâme que sur toutes les autres chaînes. Elle pouvait, dans l'affaire Alsthom, dire depuis le début que tout était ficelé en faveur de Siemens. Là, elle eut été originale. Mais non, il fallait attendre le triste spectacle de voir Montebourg se renier, une fois encore, et lâcher General Electric, et Hollande tartandouille jouer les pingouins hystériques, sur un bateau avec Merkel. Et en plus, Emilie Besse pratique les allusions les plus basses, les plus stupides, les plus graveleuses. Lamentables singeries. L'information contemporaine est au niveau de son jeune public, vulgaire et populassier. Comme tous les éléments composant notre société, les jeunes téléspectateurs sont manipulés. On décervelle à tour de bras. Emilie Besse deviendra-t-elle « une icône » de cette programmation sordide ? Hélas, elle l'est déjà. J'ai peur qu'elle incarne, pour la nouvelle génération, le discours d'une presse vendue au pouvoir, comme le furent pour les générations précédentes, les avaleuses de couleuvres politichiennes : Liseron Boudoul, Michèle Cotta, Anne Sinclair, etc. Dans la cour de récréation d'Emilie Besse, il y a déjà, Sonia Mabrouk, dérisoire bavasseuse aux ordres de Public Sénat. Emilie Besse atteint des sommets dans l'éructation systémique de stéréotypes. Hélas, nous ne pouvons plus rien pour elle...