Emmanuel Macron n'est pas Néron !...
S'il a « joué de la flute » comme le disent ses détracteurs, il n'a pas esquivé ses responsabilités. Son Grand Oral apporta des réponses stupéfiantes comme le montant des petites retraites qui passent à 1000€. Emmanuel Macron a changé de méthode. Il est plus modeste, plus à l'écoute, plus chef d'équipe. Il faut dire qu'il dispose de ministres de haut niveau, comme Agnès Buzyn. A des dates qui ne conviennent pas aux plus pressés, Macron présenta des réponses en indexant les pensions sur la hausse du coût de la vie, la création de Maison France Services pour résoudre à l'intérieur des communes les problèmes des Français, aide aux familles mono-parentales, le non-versement des pensions alimentaires, une baisse des impôts, une dose de proportionnelle, l'aménagement de l'Ecole Nationale d'Administration dont il est issu, etc. Ce n'est pas rien, messieurs les inutiles causeurs des chaînes d'informations en continu, où pullulent les faux experts trop bien rémunérés. Par contre, les gilets jaunes déçus évoquent idiotement une « guerre civile ». Notons que jamais des manifestants furent plus violents que les gilets jaunes responsables de plusieurs morts, insultant la police en lui demandant de se suicider, incendiant boutiques, restaurants, voitures, scooters, et tout ce qui se trouvait sur leur passage. Heureusement, les gilets jaunes sont divisés, Eric Drouet vient d'annoncer son retrait espéré. Pour nous, sans regret, qu'il retourne dans les oubliettes de l'histoire politique. Des journalistes surexcitées, aux méchantes intentions, tentèrent maladroitement de mettre mal à l'aise le chef de l'Etat qui eut raison de rappeler le rôle premier du président dans une Démocratie à la française. A ce sujet, en contestant, sans cesse la présidence, Marine Le Pen et Lean-Luc Mélenchon démontrèrent qu'ils n'étaient plus démocrates. Hier encore, Mélenchon s'exprima comme un gilet jaune hirsute, en menaçant de la reprise des manifestations. Quand aura-t-on le courage de rendre les ronds-points à leur rôle premier ? Très ferme, Emmanuel Macron a claqué le beignet avec subtilité d'une dame, hélas déjà vieillie, épuisée, une Ferrarri rouillée ayant perdu tout son éclat, puis, d'une Appoline de Malherbe territoire aride, où déjà plus rien ne pousse, et, Elisabeth Martichoux, non pas de fleurs, mais, de ronces et d'épines qui se voudraient vénéneuses. Un être poussiéreux, à la fin du débat, surgit de l'ombre où, il prospère, pour poser la perfide question de l'affaire Benalla. Un terrible flop ! Quelle déception pour les détracteurs du président. Intelligemment, Macron fit, comme on le fait au Japon, des excuses publiques. Il faut savoir qu'au Japon les excuses devant les médias ne sont pas négatives, mais au contraire, positives. En la matière, Macron a réussi dans cet exercice. Il a choisi de confier les réformes à venir aux membres du gouvernement, et, à son premier ministre, Edouard Philippe. Spectateurs stériles, des journalistes inutiles parce que manipulés, comme Christophe Barbier, furent humiliés. Ils voyait le gouvernement exploser. Il n'en sera rien, au contraire, il sort renforcé avec l'image d'une équipe au travail portant des projets nobles et d'envergure, mettant l'humain au cœur de son système, avec des personnalités expérimentées comme Muriel Pénicaud, Jean-Michel Blanquer, Frédérique Vidal, Nicole Belloubet, Jean-Yves Le Drian, Florence Parly, Agnès Buzyn, joyeuse et rassurante, Christophe Castaner, Elisabeth Borne, etc. Jamais aucun gouvernement depuis la naissance de la Ve république n'a autant pensé au pouvoir d'achat des Français et des Françaises. La France est-elle capable de porter de grands projets réformateurs, ou, veut elle retomber dans les mains crochues des pires policards de gauche, comme de droite ? Au-delà de son verbe trop abondant, Emmanuel Macron vient de prouver qu'il était plus grand que ses ennemis qui se retrouvent dans une marginalité offensante, à l'image d'Alexis Corbière, et de tous les militants émergeants des ruines des partis de gauche, comme Benoît Hamon, ou, Olivier Faure. Oui, je préfère espérer avec Emmanuel Macron que fustiger notre avenir menacé avec Mélenchon, Le Pen, ou, Glucksman !... Amis, soyez vigilants !...