Fondation Bullukian, après l’article de Lyon Capitale, la polémique rebondit…
En confiant à Guillaume Lamy, journaliste inculte, pour ce qui concerne l’affaire de la vente illégale des objets ayant appartenus au mécène arménien, Napoléon Bullukian, le mensuel lyonnais, Lyon Capitale, démontra au mois de novembre qu’il n’était ni libre, ni scrupuleux. En effet, la Fondation n’est pas le légataire universel des collections de Napoléon Bullukian qui aujourd’hui appartiennent à l’Etat français. Je ne veux pas vous refaire l’historique de cette pitoyable affaire qui implique de nombreux membres de la franc-maçonnerie locale, dont le premier adjoint de la ville de Lyon, Georges Képénékian, et je soupçonne, Guillaume Lamy de n’être qu’un de ses sbires. Je vous renvoie donc, aux nombreux articles que j’ai publié sur mon blog. Pour comprendre cette affaire, il faut comprendre qu’à l’origine, il y a la décision de Napoléon Bullukian d’offrir ses collections d’objets et de tableaux, souvent des maîtres de la peinture lyonnaise de haute qualité, comme : Jean Couty, Jean Fusaro ou René Chancrin ; à charge pour la ville de Lyon de construire un musée pour les abriter. Guillaume Lamy, Capitaine Fracasse aux allures de matamore des traboules, croit avoir trouvé l’argument décisif. Il écrit que Francisque Collomb, alors maire de Lyon, aurait, par délibération du Conseil municipal du14 mai 1985, « répudié purement et simplement ledit « legs » arguant de nombreux « obstacles matériels » à la construction d’un musée. Très bien. Mais, qu’est ce que cela change ? La Ville de Lyon est désengagée. Nous sommes d’accord. Mais, cela fait-il de la Fondation Bullukian, la propriétaire des collections de Napoléon Bullukian ? Absolument pas. Impossible. Alors, qui était propriétaire avant la vente illégale du 27 septembre 2014 ? Des héritiers ? Il n’y en a pas. Ils se sont retirés. Alors, qui était propriétaire de ces objets et tableaux, avant cet acte de malveillance impardonnable, pour les torts qu’il causa sur la cote des artistes lyonnais, et, pour lequel, Guillaume Lamy agit en complice, entraînant dans sa faute, le Journal Lyon Capitale, tout entier. Comment, peut-on ainsi manipuler son lectorat ? Comment, peut-on ainsi prendre fait et cause pour le président, Jean-Pierre Claveranne qui ordonna cette vente indigne ? Qu’est-ce qui se cache derrière l’attitude de Guillaume Lamy ? Le pouvoir de la franc-maçonnerie lyonnaise ? Comment, Guillaume Lamy a-t-il pu se laisser aller à un tel sectarisme ? N’y a-t-il pas dans ce journal, un rédacteur en chef, pour surveiller ses larbineries plumitives ? Un autre argument, venant du commissaire-priseur, nous dit que Michel Noir serait l’auteur du désistement. Mais, dans quelle République bananière sommes-nous ? Francisque Collomb ou Michel Noir ? La vérité est que, en l’absence d’héritiers, l’Etat français était le seul propriétaire de cette collection prestigieuse, et surtout, qu’il le demeure à jamais. La vente ayant eut lieu, les acheteurs peuvent être poursuivis, et condamnés comme receleurs, et perdre le montant de leur acquisition. Il faut avoir le courage de le dire, et de le faire savoir, ce qui n’est pas le cas de Lyon Capitale qui tente injustement de tuer l’affaire. Renoncer aux collections de Napoléon Bullukian n’est pas un délit. Mais, vendre en salle publique, le fruit des choix bienveillants de Napoléon Bullukian qui appartiennent désormais à la République française est une entorse grave au pouvoir, et à la propriété du Trésor public. Le Trésor Public français va-t-il se laisser déposséder de 500000e somme atteinte par la vente illégale ? Guillaume Lamy, jamais à cours d’arguments bidons, déclare que Charles Béraudier aurait déclaré en 1986 : « qu’accord était intervenu entre la Fondation de France et la ville de Lyon pour une mise en dépôt des tableaux, sculptures, médailles et œuvres diverses au musée Saint-Pierre et à la mairie du 8e arrondissement » Ce qui ne fut jamais réalisé, et ne démontre toujours pas la propriété de la Fondation Bullukian des objets concernés. Inutile de citer en référence, la Fondation de France, le Professeur Pierre Marion entreprit d’en sortir, et l’opération fut conclue par le redoutable, Jean-Pierre Claveranne. Enquêteur nullisime, Guillaume Lamy serait-il le spécialiste de l’amphigourie journalistique ? La preuve ! Il prétend aussi, à la fin de sa triste logorrhée, que l’argent détourné servira pour rénover la demeure de Napoléon, La Malmaison. Elle fut vendue à un promoteur immobilier, et, est à moitié détruite. Et mieux encore, qu’une partie de la somme sera utilisée pour fêter le centenaire de la Fondation, l’an prochain. Quelle sottise, elle n’a selon ses statuts officiels dans sa formule actuelle, qu’un peu plus de quatre ans. Vous voyez que l’affaire n’est pas finie. Très loin de là, mes bons amis…