Fondation Léa et Napoléon Bullukian, la manipulation continue...
La revue France Arménie qui prétend incarner le lien précieux entre tous les Arméniens, publie un article dans son numéro 414, sous la plume de Zmrouthe Aubozian, qui tente de dédouaner la Fondation Bullukian, dans l'affaire de la vente illégale des tableaux et autres objets de la collection Napoléon Bullukian, maintenus à la Malmaison, par le Pr. Pierre Marion, en l'absence d'un musée conçu par la ville de Lyon, hypothèse refusée par Francisque Collomb et Michel Noir. Il est écrit d'ailleurs, par l'auteur de l'article que la Fondation Bullukian est « abritante » et qu'elle gère des biens qui lui sont confiés, sans aucune contrepartie. La Fondation Bullukian n'avait donc pas le droit de vendre les tableaux et autres objets en dépôt, dans la Malmaison de Champagne au Mont d'Or. Quelle détestable gestion. On vous confie un bien, et vous le vendez. Au nom de quoi ? Aucune cause généreuse ne peut justifier ce geste malhonnête. Comment, les Arméniens qui lisent cette revue peuvent-ils cautionner une telle attitude délictueuse ? Je vous le demande ? Jean-Pierre Claveranne, président à vie de la Fondation Bullukian, sorte de Bokassa des associations, ne doit-il pas rendre des comptes à ce sujet ? Car, un dommage existe. Et, il comporte deux aspects préjudiciables, l'un est économique et l'autre moral. Si, les œuvres vendues unilatéralement, le 27 septembre 2014, à Ecully, par l'étude de Mes Anaf, Martinon, et consors, appartiennent comme je le pense, à l'Etat français. Il y a détournement de biens et de fonds. Et, Jean-Claude Anaf et Jean Martinon viennent de démontrer dans la presse locale, et nationale, puisqu'un article du Canard enchaîné en a traité, qu'ils étaient soupçonnés d'être des experts en la matière. Deuxièmement, le préjudice est moral, puisque cette vente à la sauvette, car, elle bénéficia de très peu de publicité selon les professionnels, porte atteinte à l'Histoire des arts plastiques à Lyon, en déshonorant la cote d'artistes prestigieux, comme : Jean Couty, René Chancrin, Jean Fusaro, etc, etc. La revue France Arménie ne se montre pas à son avantage, en édulcorant les faits. Oui, la revue France Arménie se rend complice d'un méfait économique et moral. Comment, la revue France Arménie pourrait-elle être libre de ses écrits, puisqu'elle fut fondée par Georges Képénékian et ses amis Mihran Amtablian, Jules Mardirossian et Vahé Muradian (sous son nom arménien de Kévork (Georges) Képénékian), 1er adjoint du maire socialiste de Lyon, Gérard Collomb, et vice-président de la Fondation Bullukian ? Oui, comment ? Quant à la vénérable Malmaison de Léa et Napoléon Bullukian, où se déroulèrent à l'initiative du Pr. Pierre Marion, tant de manifestations culturelles prestigieuses. Elle fut vendue ignominieusement à un promoteur, pour être en partie détruite, et figurer dans un ensemble immobilier. Quelle honte pour Jean-Pierre Claveranne, à l'origine de cette tyrannique décision. La raison invoquée ? On ne peut y croire. Le manque d'argent pour l'entretenir. Quelle méprisable injure, pour le généreux mécène que fut Napoléon Bullukian !... Comment, les Arméniens de Lyon, si puissants aujourd'hui, à la veille de commémorer le génocide de 1915, peuvent ils accepter un tel outrage ? Oui, comment ? Je peux, plus que d'autres, évoquer ce génocide, puisque ma famille grecque fut directement la victime de ses conséquences. Je n'ai pas de reproche personnel à faire à l'auteur du papier, Zmrouthe Aubozian qui écrivit avec les informations tolérées par les responsables de la revue, qui célèbre les vertus de Georges Képénékian. Je regrette que les Arméniens ne réclament pas plus de justifications à leurs dirigeants, ou, aux administrateurs de la Fondation Bullukian. Mais, l'affaire est loin d'être finie. Les problèmes judiciaires de Mes Anaf et Martinon viennent de la relancer...