François Hollande sur Canal +, trois ans de trop...
François Hollande avait l'air crispé, mal à l'aise, au bord de la crise de nerf. D'ailleurs, plus d'une fois au cours du débat avec Maïtena Biraben, dans l'émission « le Supplément », il monta le ton atteignant les sonorités gutturales qui le font mépriser par 79 % des français. Il a encore menti abondamment. Il ne sait faire que cela. Il a promis la conception d'un compte aberrant, une machine à produire de l'espérance, qui comme d'habitude coûtera plus que ce qu'elle ne rapportera. Pour les tribunaux de Prud'hommes, il a promis que désormais, il statuerait en 5 à 6 mois. Absolument impossible. Le système est engorgé, jusqu'à la fin 2017. La responsabilité des juges prud'homaux n'est absolument pas en cause. L'engorgement provient, encore une fois, d'une absence de moyens. Il faudrait d'urgence recruter des greffiers. Hélas, au contraire, on les déplace ou, on les supprime. Soyons sans illusions, le système souhaité par Emmanuel Macron ne suscitera que des retards supplémentaires. Il faudrait d'abord, apprendre aux parties en conflit à transiger, à concilier. Comme vous le savez : un mauvais arrangement vaut toujours mieux qu'un bon procès. Encore une fois, François Hollande n'aborda pas les vrais sujets. Après, la première déconfiture de la période rose du gouvernement de Pierre Mauroy, François Mitterrand décida une augmentation du Smic à hauteur de 10%, du minimum vieillesse de 20% et des allocations familiales de 25 %. Un investissement de 9 milliards de francs, soit environ 1 milliard 400 mille euros. La solution était parfaite. Elle provoqua une profonde relance économique. Malgré, la fluctuation de notre valeur monétaire, la France ne peut-elle engager cette dépense salutaire ? Mais, François Hollande, lui, n'a juré, pendant trois ans, révélant son incompétence infinie, que par l'emploi de l'impôt. Il est incapable d'engager le pays dans les réformes nécessaires en matière d'emplois, et de salaires. Quand on pense, qu'il faut attendre, à Lyon, quatre mois pour toucher sa première pension de retraite, et, dix mois dans le Nord de la France. La faillite est à notre porte. Notre économie n'est pas meilleure que celle de la Grèce. Il y a de quoi avoir vraiment peur, pour notre avenir. Tout ceci, bien entendu, François Hollande n'en a pas parlé sur Canal +. François Mitterrand avait taillé à Giscard, un costard qui convient parfaitement à François Hollande, son maladroit et indigne disciple : « je le verrais assez bien baron du chômage, marquis des inégalités, comte de la hausse des prix, duc de la technocratie, prince de l'électoralisme et roi de l'anesthésie. » Ce portrait caustique ne ressemble-t-il pas exactement, à celui de l'odieux pingouin élyséen ?...