Frédéric Mitterrand postule à l'Académie française...
On se demandait pourquoi Frédéric Mitterrand s'étalait en platitudes, la semaine dernière, devant les caméras de France 2, interrogé par le glamoureux journaliste inféodé au pouvoir socialiste, Laurent Delahousse. Frédéric Mitterrand détestait son oncle, François Mitterrand (qui le lui rendait bien). Il préférait le général De Gaulle. Pourquoi pas? Maintenant qu'il se présente à l'Académie française, il revient sur ses opinions. Craindrait-il le regard du président de la Fondation François Mitterrand, le très influent et redoutable, Hubert Védrine ? A-t-il peur des survivants amis du roublard de Jarnac, comme Robert Badinter ? Redoute-t-il le fourbe membre du Conseil constitutionnel (élu avec le soutien de cet imbécile de Nicolas Sarkozy), Michel Charasse ? Sans aucun doute. Alors, il s'aplatit. Il se reprend. Il prend ses distances avec Nicolas Sarkozy, et surtout avec son épouse Carla, de laquelle, il fut très proche. Mais, il ne va pas jusqu'au bout. Il remercie. Il veut ne pas paraître ingrat aux yeux de l'impitoyable Carla. Une élection à l'Académie tient à peu de choses. Il le sait le Frédo. Il fonce : « Je dois à Sarkozy ma nomination comme ministre de la Culture. » Hypocrite, le Frédéric. On ne sait jamais, s'il revenait au pouvoir, le Sarko. Comme par hasard, on apprend, à peine huit jours après, que le sinistre Frédo voudrait entrer à l'Académie française. Frédo est prêt à tout, même à trouver du talent à François Hollande, qui vient de redescendre à 20% dans les sondages d'opinion. Les Français et les Françaises ne lui pardonnent pas son incapacité à proposer, depuis quatre ans, de véritables solutions au chômage, à la hausse des prix, à l'augmentation de la dette publique. Avant les attentats, au début 2015, le pingouin élyséen était à 12%. Du jamais vu. Les clowneries perdurent dans tous les domaines. Rien ne nous est épargné. Ainsi, sur LCI, on entend tout et n'importe quoi. Quel délice de voir l'inflexible, Marie ColmanT, la mamie trash, faire l'apologie de Céline Dion, au moment de la mort de son mari, René Angélil. Pourtant, musicalement, il n'y a rien de pire que Céline Dion. L'horreur populiste absolue. Le quinquennat de l'anomal et amoral, François Hollande, élu avec les voix du Front national, à cause des inconséquences de Nicolas Sarkozy (comme l'entrée de personnalités socialistes dans son gouvernement) restera comme un exemple inégalable des pires turpitudes « politichiennes ». Ne comptez pas sur la presse vendue, pour vous informer, elle navigue à vue, comme François Hollande.