Front National, la presse ne connaît plus la honte !...

Les Français ont la mémoire courte, même lorsqu’ils sont journalistes. L’affaire du blanchiment du Front National commença sous François Mitterrand. La montée deJean-Marie Le Pen dévaluait les votes des électeurs de Droite. Déjà, la presse de gauche jouait ce jeu dangereux « donner du crédit aux propos de Le Pen ». Déjà, l’attitude de François Mitterrand était intolérable. Chacun sait désormais qu’il n’en était pas à une manipulation de plus ou de moins. La réélection de Mitterrand fut rendue possible. Mais, le danger était bien réel, et sous-jacent. Il y a un livre à faire sur les origines compromettantes du Front National. Non ! le Front National n’est pas, et ne sera jamais, un Parti Républicain ordinaire. Marine Le Pen est un leurre. Son ascension est un danger pour le fonctionnement de l’Etat français. Lorsqu’on assiste quotidiennement aux mensonges de François Hollande, ne peut-on imaginer ce que serait l’Assemblée Nationale, la Présidence de la République, sous l’administration des partisans du Front National. Le vote de la loi sur le mariage pour tous et l’adoption réveilla les plus vieilles haines. Le Front National s’enhardit. Le voici qui affiche sur les ponts des autoroutes des banderolles, où, l’inquiétante Marine Le Pen souhaite de bonnes vacances aux Français. Comment les Français pourraient-ils passer de bonnes vacances ? Ils sont anxieux. Et, comment ne pas les comprendre. La perspective de voir Hollande Tartandouille s’engluer dans ses couacs est effrayante. La possibilité offerte au Front National d’occuper des fauteuils de maires, l’an prochain, l’est encore plus. Si, tel était le cas, la responsabilité en reviendrait à tous les membres de la presse française nationale et régionale qui a permis la crédibilisation de « l’incrédible » Front National. Non ! le visage de Marion Maréchal-Le Pen n’est pas sympathique, pas plus que celui de sa tante Marine Le Pen. Chez ces deux êtres somnole une violence terrible, celle des centaines de revanchards qui les entourent et qui vénèrent le symbole du pire populisme Jean-Marie Le Pen. J’ai honte pour tous les journalistes qui acceptent de faire l’apologie de Jean-Marie Le Pen, de Marine Le Pen, de Marion Maréchal-Le Pen, de Gilbert Collard (comment ne pas avoir honte, pour les animateurs des Grandes Gueules sur RMC, capables d’accueillir un tel apologue des idées maurrassiennes ? ). Ouvrons les yeux !... Le danger est à notre porte. A Lyon, il est incarné par un encravaté masqué, Christophe Boudot. Oui ! j’ai honte pour une presse inconséquente qui, alors qu’Hollande Tartandouille est au plus bas dans les sondages, est obligée de cirer, plus encore les bottes, d’un Parti dont je redoute le pire… Français ! Françaises ! Réveillez-vous… Sortez de cette torpeur !... Vous êtes menacés dans vos droits, et vos libertés. Plus que jamais, soyez vigilants. Refusez d’entendre le discours lénifiant de la famille Le Pen et de leurs amis…